Les derniers développements au niveau de la CENI préoccupent les guinéens. Alors que l’organe de Gestion des Elections est attendu sur le terrain pour l’affichage des listes électorales, nous apprenons que la société Inovatrics chargé de la gestion du fichier est sur la voie de se retirer du processus. Elle serait totalement écartée au profit d’une société ivoirienne. La CENI est complètement dans l’engrenage.
Même que le président Alpha Condé s’immiscerait personnellement dans la gestion des listes électorales en souhaitant qu’elles soient gérées par les administrateurs territoriaux. Toutes ces informations démontrent que la CENI n’a pas du tout une mainmise sur le processus électoral. Déjà, quelques sept commissaires de l’institution issus de l’opposition se sont retirés du processus à cause des irrégularités constatées lors de la révision des listes électorales.
A l’allure où vont les choses, la tenue du scrutin semble compromise. L’opposition plurielle (UFDG, UFR, BL, UDD, PADES, PEDN…) qui boude ce scrutin doit se frotter les mains. Si on y ajoute sa volonté d’empêcher la tenue du vote, notamment à travers l’organisation des manifestations de résistance contre le 3ème mandat à partir du 13 janvier, il y a de quoi s’inquiéter.
