Depuis le retour de Bah Oury, vice-président du parti Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), la méfiance règne entre les dirigeants. L’assemblée générale de ce samedi a été placée sous haute surveillance. Les entrées et sorties des militants ont été filtrées au peigne fin. Les journalistes qui n’avaient pas de cartes presse et autres signes distinctifs ont été gentiment priés d’attendre dehors. L’alerte semblait être au maximum. Mais pourquoi cette peur ?
Selon de sources concordantes, on soupçonnerait des pros Bah Oury de vouloir venir semer le trouble lors de cette assemblée générale. Depuis les réunions du Bureau Exécutif et du Conseil Politique du parti, tenues respectivement mardi et vendredi, des rumeurs faisaient état de la volonté de Bah Oury d’y envoyer des badauds pour perturber les séances.
Déjà, sur sa page facebook, Ousmane Gaoual Diallo, avait posté des informations selon lesquelles « Bah Oury et son petit comité veulent provoquer des violences à l’occasion des réunions de L’UFDG (Bureau exécutif ou conseil politique) avec un objectif est double :1)- provoquer des violences pour conduire à la suspension des activités politiques de l’UFDG avec l’appui des extrémistes du Rpg arc-en-ciel2)- Donner un prétexte à ces mêmes extrémistes du pouvoir de liquider certains cadres de l’UFDG en les maquillant par cette rivalité entretenue à cet effet par Bah Oury et son comité.
Il demandait à l’UFDG de réagir en appliquant strictement le règlement intérieur à tout acte irrévérencieux.
Ceci pourrait bien expliquer la mise en place de cet important dispositif sécuritaire au siège de l’UFDG. Après l’assemblée générale, Cellou Dalein Diallo a été escorté jusqu’à son domicile par des jeunes acquis à sa cause. Peut-être que la guerre des tranchées ne fait que commencer au sein du parti UFDG.
