Dans la nuit du 27 au 28 novembre 2015, deux soldats guinéens ont été tués lors de l’attaque du camp de la MINUSMA à Kidal au nord du Mali. Il y a eu quatorze blessés. Le gouvernement guinéen, à travers son porte-parole, a exprimé sa compassion et sa solidarité envers les familles des victimes tombées au cours de l’accomplissement de leur devoir.
Selon les informations fournies par les agences de presse, c’est lors d’une attaque à la roquette que ces soldats ont péri. Le crime a été perpétré par des terroristes, a déclaré un responsable de l’ONU. Simple coïncidence ou conséquence de l’implication de la Guinée dans la lutte contre le terrorisme ?
La semaine dernière, à la suite des attaques terroristes qui ont endeuillé le Mali et la Tunisie, Alpha Condé est monté au créneau contre le terrorisme. Il a appelé à la vigilance des tous les guinéens et annoncé des mesures visant à renforcer la sécurité des Guinéens.
En rappelant que la Guinée est un Etat laïc, il a demandé que des dispositions soient prises pour éviter que des écoles coraniques ne deviennent des lieux de propagation de l’extrémisme et de l’intolérance. Ce qui n’avait pas manqué de susciter des réactions à Conakry et à l’intérieur du pays. Certains sont allés jusqu’à noter qu’Alpha Condé aurait dû s’abstenir de parler de terrorisme en Guinée étant donné que le pays n’était pas menacé.
