Si le ridule tuait, M.Guillaume Hawing aurait réussi à faire électrocuter plus d’un parent d’élève à cause de son enthousiasme suite au taux élevé d’échecs à l’examen d’entrée en 7ème A ou Certificat d’Etudes Primaires (CEE).Le taux de réussite cette année est de 17, 62% soit le plus bas depuis la session 2011.En guise de comparaison, voici les statistiques
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– Session 2011 : 32.5%
– Session 2012 : 40.3%
– Session 2013 : 59,3%
– Session 2014 : 43,5%
– Session 2015 : 54,7%
– Session 2016 : 69.0%
– Session 2017 : 63,14%
– Session 2018: 62,21%
– Session 2019 : 44, 46%
– Session 2020 : 55,86%
– Session 2021 : 62,08%
– Session 2022 : 17, 62%
A la vue de ces statistiques, on peut se demander si l’école guinéenne a été toujours médiocre depuis 2011. Difficile de répondre par l’affirmative. Guillaume Hawing, depuis sa nomination au poste de Ministre de l’Enseignement Préuniversitaire et de l’Alphabétisation peine à produire les résultats escomptés. Il aurait dû mieux faire au lieu de bomber le torse pour avoir eu le taux de réussite le plus bas aux examens d’entrée en 7ème A. La réussite qu’il s’attribue est plutôt un échec lamentable de sa politique de gestion de l’enseignement Préuniversitaire.
Guillaume aurait dû s’inspirer des initiatives lancées par Dr.Alpha Amadou Bano Barry. Celui-ci, en sa qualité de ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation, avait fait « l’état des lieux complet des ressources humaines, financières, matérielles, des contraintes structurelles. Sa décision de réformer le département tant dans sa structuration administrative, dans la gestion du personnel, des élèves, des examens, des intrants pédagogiques (livre, ouvrages, craie, trousses scolaires, etc.) que dans la procédure de détermination des priorités et des normes dans la construction des infrastructures scolaires et d’acquisition des manuels scolaire, était de mise.
Dr.Bano Barry, misait sur l’amélioration dans la gestion du système éducatif à travers la réforme structurelle du ministère et la dématérialisation, l’informatisation et la digitalisation du système, la réforme des enseignements-apprentissages à travers la qualification des ressources humaines, la normalisation des évaluations dans les classes intermédiaires et des examens et l’introduction de l’anglais et l’amélioration des infrastructures scolaires.