Deux jours après des violences qui ont fait six morts, de nombreux blessés et des dégâts matériels importants, Alpha Condé accorde une promotion au préfet de Coyah. Tous ceux qui s’attendaient à un limogeage suivi des poursuites contre Ibrahima Barboza Soumah, n’auront que leurs yeux pour pleurer. Dans ce cas, comment des enquêtes pourraient-elles aboutir si la personne qui était aux commandes au moment des faits est déplacée à quelques 500 km ?
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!Le régime d’Alpha Condé continue à étonner les guinéens et le monde entier. Ailleurs, difficile de voir un préfet dont la circonscription n’aura enregistré qu’un seul cas de blessé, bénéficier d’une promotion. Ailleurs, c’est l’intéressé en personne qui démissionne en attendant les enquêtes.
En Guinée, vous pouvez être à la tête d’une préfecture, voir des gendarmes et policiers tirer à balles réelles sur des habitants qui ne réclament que la levée d’un barrage illégal, et personne ne vous demandera de compte. Vous pouvez, comme ça avait été le cas à N’Zérékoré, menacé d’égorger des guinéens et bénéficier d’une promotion. A l’allure où vont les choses, beaucoup d’administrateurs territoriaux pourraient tout simplement laisser des gendarmes, policiers et autres agents des forces de défense et de sécurité commettre des bavures dans leurs circonscriptions. Pauvre de nous !
