Double scrutin du 22 mars: Alpha Condé pris au piège de ses opposants !

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La décision d’organiser les élections le 22 mars n’est pas fortuite. Alpha qui a des conseillers juridiques qui maîtrisent les textes de la sous-région ne pouvait pas ne pas prendre cette décision. Il sait que si le référendum ne se tient pas dans les trente prochains jours, il ne sera plus possible de modifier les textes régissant les élections au niveau de l’espace ouest-africain. Seulement voilà !
Les opposants qui connaissent également cette éventualité, ont été prompts à réagir en saisissant la juridiction de la CEDEAO. Pris de court face à cette avancée des opposants au projet de la nouvelle Constitution, le président guinéen a cru bon de passer à l’acte avant que la décision de la Cour de Justice de la CEDEAO ne tombe. Mais mal lui en a pris.
A Abuja, lors de l’audience, les opposants avaient suggéré aux juges l’arrêt d’urgence du processus en cours. Mais les juges ont déclaré qu’ils ne pouvaient pas demander de stopper des élections dont la nouvelle date n’est pas encore fixée.

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Au même moment, ironie du sort, Alpha Condé signait le décret convoquant les guinéens aux urnes pour le 22 mars.
Maintenant que c’est chose faite, le 19 mars 2020, la Haute Juridiction de la CEDEAO, qui a désormais une preuve pourrait tout simplement demander au Président Guinéen de surseoir à ses élections.

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