Manif du 13 janvier : L’escalade de la violence par la voie des ondes !

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La journée du 13 janvier 2020 marque le début des séries de manifestations continues du FNDC contre le projet de nouvelle Constitution. La veille de cette manifestation, il y a eu des déclarations qui ne rassurent pas du tout les guinéens.

 

Samedi 11 janvier déjà, le président Alpha Condé en tournée à la Camayenne, a demandé à ses partisans de n’avoir pas peur. « Ne laissez pas ceux qui ont mis ce pays à terre et qui veulent revenir à la mauvaise gestion créer la pagaille dans ce pays. Organisez-vous partout et barrez leur la route. N’ayez pas peur mais ne provoquez pas’’, a déclaré le président guinéen.

Dans la même lancée, le dimanche 12 janvier 2020, Sidy Souleymane N’Diaye, Procureur de la République près le TPI de Dixinna annoncé sur la RTG, le déclenchement des  poursuites judiciaires contre les auteurs des propos contre les représentants d’institutions et ceux qui lancent des appels à la violence contre les personnes et leurs biens.

Pour sa part, dans un communiqué, le FNDC a dénoncé  le gouvernement qu’il qualifie de répressif dirigé par Monsieur Kassory Fofana. Ce dernier aurait pris une série de mesures criminelles lors d’une réunion secrète tenue dans le courant de la semaine dernière. Des instructions auraient été données pour intimider, arrêter des citoyens et interdire aux hôpitaux publics de s’occuper correctement des victimes de la répression d’État.

Ce lundi 13 janvier, des agents des forces de maintien de l’ordre ont été stationnés au niveau de la plupart des points stratégiques de la capitale. Les entrées et sorties dans la presqu’île de Kaloum sont filtrées. Des fouilles systématiques sont organisées. Le gouvernement a adopté une stratégie consistant à disperser tout regroupement des personnes.

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