Ce protocole qui porte sur les secteurs agricole, commercial et de développement, servira de tremplin pour la création d’une zone de libre-échange entre les deux parties.
Bien que la rencontre de Tunis marque un tournant décisif dans le processus d’adhésion du pays du Jasmin, la Tunisie devra encore garder son statut d’observateur jusqu’aux prochaines réunions de l’organisation d’intégration qui se tiendront en novembre 2018, à Lomé.
« Pour l’instant, la Tunisie prendra part aux prochaines réunions de cette communauté, prévues en novembre, au Togo, en tant qu’observateur », a souligné le ministre tunisien des Affaires étrangères, Khemaies Jhinaoui (photo).
Si les échanges commerciaux entre les pays de l’Afrique de l’Ouest et la Tunisie ne représentent que 1% du commerce global tunisien, les autorités tunisiennes espèrent booster ces échanges à plus de 10%.
La ruée vers l’Ouest des pays de l’Afrique du Nord est révélatrice des atouts énormes que présente le marché de la CEDEAO. Avec une population de plus de 320 millions d’habitants, majoritairement jeune, combinée à l’amélioration continue de la qualité de la main-d’œuvre, la zone d’intégration dispose de précieuses potentialités aussi bien en matière d’investissements que sur le plan commercial.
Fiacre E. Kakpo