Les travailleurs de l’administration parlementaire continuent leur mouvement de revendication pour de meilleures de vie et de travail. Ce lundi, ils se sont à nouveau mobilisés parce que le chef du Perchoir ne leur avait fait que des promesses la semaine dernière. Lorsque Claude Kory Kondiano est arrivée, il a été conspué par les grognards. Même qu’il a fallu l’intervention de sa garde rapprochée pour éviter que certains ne lui administrent des coups.
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!
Depuis quelques semaines, les travailleurs parlementaires dénoncent les maigres salaires qu’ils perçoivent. La grille salariale varierait de 120 mille à 600 mille toute hiérarchie confondue. Les primes de session pour un travailleur sont fixées à 50.000. Comparativement, un député touche 15.000 GNF comme salaire mensuel et 500 mille comme prime de session. Sans oublier les autres avantages liés indemnités de voyage, au déplacement et aux soins de santé.
Les travailleurs de l’Assemblent, qui se tapent le gros boulot, vivotent ainsi. Mais ils n’entendent plus vivre avec des miettes alors que les députés se la coulent douce. Ils exigent des salaires confortables, une prise en charge sanitaire et des primes de session conséquentes.
Mais apparemment, Kory Kondiano et son assistant Amadou Damaro Camara, président du groupe Parlementaire du RPG Arc-en-ciel ne veulent pas l’entendre de ces oreilles. Ils souhaiteraient d’abord assainir les rangs. Damaro parlent de fictifs, malades et autres absents qui continuent à émarger. Même que des personnes mortes il y a des années continuent à toucher leurs salaires par le truchement des membres de leurs familles.
Toujours est-il que le temps presse. La première session des lois de la nouvelle Assemblée s’ouvre le 07 avril prochain. Si cette crise n’est pas résolue d’ici-là, l’Administration parlementaire sera complètement paralysée. Ce qui rendrait difficile la tenue de la session. Déjà, l’os des députés de l’opposition, qui boycottent le Parlement et qui menacent d’empêcher l’ouverture de la session des lois est dans le plat de Claude Kory Kondiano.