En Egypte, les Palestiniens du mouvement islamiste Hamas et de l’organisation laïque Fatah ont signé jeudi 25 septembre un accord au Caire, en vertu duquel le gouvernement d’Union nationale établi en Cisjordanie reprendra aussi le pouvoir à Gaza. Le Hamas avait chassé le Fatah de Gaza après des affrontements armés en 2007.
Avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti
C’est presque malgré eux que les frères ennemis du Fatah et du Hamas ont signé cet accord discrètement imposé par Le Caire, qui joue les médiateurs entre les deux factions palestiniennes. Le premier argument des Egyptiens est que la trêve qu’ils sont parvenus à réaliser entre Palestiniens et Israéliens parvient bientôt à son terme.
Or, cette trêve prévoyait un retour de l’autorité palestinienne à Gaza, notamment en ce qui concerne les points de passage avec Israël et le contrôle des éventuels ports et aéroport. Une condition sine qua non pour la reprise, fin octobre, des négociations israélo-palestiniennes concernant la levée totale du blocus contre Gaza et la reconstruction du territoire à moitié détruit par les bombardements de l’Etat hébreu.
Une reconstruction nécessitant la bonne volonté des donateurs qui devraient examiner la question le 12 octobre au Caire. Des donateurs qui exigent que l’Autorité palestinienne soit aux manettes à Gaza pour éviter les risques d’une nouvelle guerre.
