CONAKRY,21 AOUT 2014-La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), l’institution en charge de l’organisation des élections et du référendum en Guinée, continue de diviser la classe politique guinéenne. Alors que la mouvance et l’opposition n’ont pas encore trouvé un accord autour de l’évaluation de l’application de l’accord du 3 juillet 2013, la CENI se fonde sur le contenu dudit accord pour poser des actes sur le terrain.
D’abord, la CENI a annoncé, ce lundi le recrutement de Business Card Associates (BCA) de France comme Consultant International en prélude au recrutement du nouvel opérateur technique pour les communales. Aussitôt, l’opposition a tenu une rencontre au Palais du Peuple, pour dénoncer la fuite en avant de la CENI, rappelant que cette institution ne peut pas ne pas travailler avec les partis politiques. Le porte-parole de l’opposition républicaine a même émis l’idée que l’opposition va reclamer la recomposition de la CENI.
Comme si tout cela ne suffisait pas, la CENI vient de recruter une société malienne ICB, pour remplacer le couple Way-Mark-Sabary Technology dans la gestion du fichier électoral. ICB sera désormais chargé de corriger les anomalies sur le fichier électoral en prélude aux élections communales.
Par-ci un consultant, par-là un opérateur, la CENI est en train, selon des observateurs, d’amuser la galerie. L’institution se positionnerait ainsi pour le recrutement du nouvel opérateur pour la présidentielle de 2015.
