Selon Ousmane Gaoual Diallo, la CENI ne devrait même pas émettre l’idée d’organiser les législatives le 23 juillet, sans se référer au cadre de dialogue mis en place. « On ne peut pas aller aux législatives le 23 juillet sans un chronogramme préétabli qui indique les étapes. Pour le moment, les listes électorales ne sont mêmes pas confectionnées. Pour ce faire, il faut un minimum de 15 jours. Une fois les listes affichées, il faut apporter les corrections et ça peut prendre une semaine. Après, il faut faire les commandes pour imprimer les bulletins de vote. Au minimum, c’est une étape qui peut prendre deux voire trois semaines. Il faut acheminer le matériel électoral sur le terrain, et ça peut également prendre deux à trois jours pour certaines préfectures éloignées de Conakry… », a noté Ousmane Gaoual.
Pour Ousmane Gaoual Diallo, la CENI devrait aujourd’hui se conformer aux résultats du dialogue politique guinéen au lieu d’essayer d’induire les acteurs politiques en erreur. Au passage, Ousmane a indiqué qu’il sera candidat à l’uninominal, naturellement si l’UFDG l’accepte, pour la préfecture de Gaoual. Il a énuméré des atouts comme son implication dans l’électrification de la localité de Kakoni, son projet (avorté par le gouvernement d’Alpha Condé) de reprendre l’électrification urbaine de la préfecture de Gaoual et surtout son soutien aux initiatives de reconstruction des ouvrages de franchissement dans certains districts de Gaoual.
