CONAKRY,27 NOVEMBRE 2013-Le groupe Rio Tinto espère parvenir à un arrangement avec le gouvernement de Guinée Conakry d’ici la fin de l’année ou au début 2014, à propos de la partie sud du gisement de fer situé dans la localité de Simandou, a-t-on appris de Reuters, citant le directeur général de cette entreprise.
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Sam Walsh, selon l’agence d’information, a indiqué avoir rencontré le président Alpha Condé deux fois très récemment et que les discussions étaient en très bonne voie. «Nous faisons des progrès, je pense que nous sommes proches de parvenir à un accord global sur le cadre d’investissement, afin que le projet puisse se poursuivre», a-t-il déclaré en marge de la conférence des investisseurs organisée par la Guinée Conakry le weekend dernier à Abu Dhabi.
« Nous espérons que ce sera approuvé par l’Assemblée nationale à la fin de cette année ou au début de l’année prochaine », a-t-il ajouté. Rio Tinto est aussi en discussion avec plusieurs autres partenaires potentiels notamment dans le domaine des infrastructures et des banques qui suivent l’évolution de ses discussions avec le gouvernement de M. Condé. « Il est primordial pour nous de parvenir à la définition du cadre de notre investissement, cela nous permettra d’avoir une proposition de base pour une collaboration avec ces partenaires », a expliqué Sam Walsh.
Rio Tinto avait s’était vue reprendre la mine de Simandou en 2008 par le gouvernement de l’ex président de Guinée Conakry, Lansana Conté, qui estimait que l’entreprise canadienne tardait à lancer l’exploitation. Suite à l’arrivée du président Condé, un accord a été trouvé en 2011, et prévoyait le début de l’exploitation pour 2015.
En septembre 2013, Alan Davies, chef de division diamant et minerai chez Rio Tinto et responsable en charge de la mine Simandou, avait fait savoir que le projet ne pourrait pas débuter à cette date et qu’il faudrait attendre 2018.
La mise en production de ce gisement nécessitera, selon les responsables de Rio Tinto, un investissement de départ de 20 milliards $, en infrastructures notamment. Une somme que, visiblement, l’entreprise qui opère dans plusieurs endroits du monde ne peut réunir seule.
Agence Ecofin