CONAKRY,25 JUILLET 2013-L’annonce faite hier par Bakary Fofana, président de la CENI, du manque de liquidité pour la tenue des législatives suscite la polémique. Il y a un GAP de 12 millions de dollars à combler. La mouvance et l’opposition n’ont pas le même regard sur ce problème financier.
Pour la Mouvance Présidentielle, ce Gap financier n’empêchera pas la tenue des élections législatives le 24 septembre prochain. Alhussein Makanera Kaké, membre du RPG Arc-en-ciel a souligné que le pouvoir mettra les bouchées doubles pour que le financement soit bouclé à temps.
Cependant, au niveau de l’opposition, Aboubacar Sylla estime que le financement qui était de 17 millions de dollars américains, réduit à 12 millions de dollars américains, pourrait considérablement impacter sur la tenue du scrutin. Pour le porte-parole de l’opposition et candidat sur la liste nationale de l’UFDG pour ces législatives, les partenaires techniques et financiers de la Guinée devraient fortement s’impliquer pour sauver le processus.
Le financement des élections législatives a toujours suscité la polémique en Guinée. Certaines formations politiques accusent la CENI d’avoir dilapider les ressources disponibles à un moment où tout le monde savait que l’élection n’allait pas se tenir sans la participation de l’opposition. Saïkou Yaya Barry, membre de l’UFR, a même souligné que Bakary Fofana, président de la CENI, méritait aujourd’hui d’être arrêté pour mauvaise gestion des fonds électoraux.
