CONAKRY,21 JUILLET 2013-Un tremblement de terre de faible échelle a secoué Conakry, la capitale guinéenne aux environs de 21 heures ce samedi. Les mêmes secousses telluriques ont été ressenties dans la préfecture de Forécariah, à la même heure. Depuis, les interprétations vont bon train. En dehors de toute explication scientifique, il y a l’irrationnel qui a pris le pas. Les Guinéens qui ont la mémoire fraîche se souviennent du tremblement de terre de 1984 dans toute la Guinée et dont l’épicentre était la sous-préfecture de Koumbia.
Quand le Responsable Suprême de la Révolution, Sékou Touré, avait rendu l’âme à la même année ( le 26 mars 1984) on a vite lié le tremblement de terre au décès du tyran. Aujourd’hui que la terre a grondé un peu à Conakry, les guinéens se perdent dans les comparaisons. Certains vont jusqu’à parler de la colère de Dieu suite aux incidents survenus à N’Zérékoré où des mosquées et églises ont été incendiées durant ce mois saint de ramadan.
D’autres n’hésitent pas à craindre le pire pour nos dirigeants. « Quand la terre tremble, c’est soit la naissance d’un chef ou le décès d’une grande personnalité », souligne-t-on. Chacun y va de son commentaire, avec crainte.
Sait-on jamais que nous réserve ce deuxième tremblement de terre depuis l’accession d’Alpha Condé au pouvoir ?
