Audition de Tibou Kamara : Apparemment, il y a eu plus de peur que du mal !

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Le ministre d’Etat, Conseiller Personnel d’Alpha Condé, a été entendu ce jeudi par le pool des juges en charge du dossier portant sur le massacre du 28 septembre 2009 au stade du 28 septembre de Conakry. A l’époque, Tibou était ministre en charge de la communnication du bouillant chef de la junte, capitaine Moussa Dadis Camara. Tibou qui avait un peu rué dans les brancards suite à la demande des juges de l’écouter comme simple témoin, a fini par comprendre que nul n’est au-dessus de la loi. Lisez plutôt sa réaction au sortir de l’audition.

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«Je peux vous dire que tout s’est très bien passé dans la courtoisie et le respect…Donc, vous avez devant vous un homme confiant comme toujours. Un homme qui a la conscience tranquille et qui durant les différentes fonctions qu’il a occupées tout au long de l’histoire de son pays, l’a fait avec toute conscience, dans le respect de l’éthique, dans le respect de l’intérêt de notre pays, de l’intégrité de ce pays et des droits et libertés de chaque citoyen.(…).

Beaucoup disaient que j’ai été convoqué et que je n’avais pas l’intention de me présenter devant la justice. Et puis, on a laissé supposer une volonté de défiance à l’encontre de l’institution judiciaire alors que je n’avais pas reçu de convocation m’invitant à me présenter devant la justiceLa polémique tient aussi au sentiment de défiance liée au statut et aux fonctions que j’occupe. Mais comme je l’ai dit, ce qui m’est le plus cher dans cette vie, c’est mon honneur. Et pour mon honneur, je suis prêt à tous les sacrifices et à n’importe quelle sollicitation de la justice…..(…) L’histoire du pays, d’une manière plus générale, mérite d’être connue, d’être révélée par les acteurs de manière à ce qu’on puisse éduquer ceux qui sont en charge de diriger le pays ou ceux qui prétendent pouvoir le faire... ». L’histoire du 28 Septembre 2009 (ndlr) elle servira à la vérité  et permettra de mettre en garde sur d’éventuels manquements comme on pourrait tenter de le faire lorsqu’on dispose d’une parcelle d’autorité ou on exerce le pouvoir d’Etat. » Bien dit !

Maintenant, reste le tour du Général Sékouba Konaté, ancien Président de la Transition. Une commission rogatoire a été envoyée aux autorités judiciaires de la France par le pool de juges en charge du dossier pour avoir le témoignage de Sékouba Konaté.  

https://youtu.be/sb0LalrVEH0

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