Le train des législatives n’a pas pris le départ : C’est Alpha Condé qui est resté sur le quai !

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C’est une certitude :les élections législatives n’auront pas lieu le 12 mai en Guinée. Un véritable pied de nez, pour ne pas dire auto flagellation, pour le Président Alpha Condé.

Le Chef de l’Etat guinéen avait crié urbi et orbi que le train des législatives prendra le départ.Que « Le train des législatives va partir de la gare. Ceux qui monteront iront. Ceux qui ne monteront pas resteront sur le quai ! » , avait déclaré Alpha Condé à Boké, à l’occasion de la célébration du 54ème anniversaire de l’indépendance de la Guinée.

Apparemment, Alpha été incapable de faire partir la locomotive des législatives. C’est lui qui est resté sur le quai ! Les passagers n’ont même pas pris le ticket. Leurs conditions pour s’embarquer dans les wagons étaient le départ de l’opérateur Way-Mark et le vote des guinéens de l’étranger. Ils ont marché, marché et marché. « Qu’ils marchent, marchent, marchent. Mais nous irons aux législatives », avaient répliqué Alpha Condé, dans un ton très amer. Auparavant, il avait même dit que les opposants peuvent continuer à aboyer. Mais que les législatives se tiendront. Le chien aboie, la caravane passe, vait repliqué Kassory Fofana, du parti Guinée Pour Tous (GPT).

L’opposition a marché le 18 février, elle a encore marché le 27 février 2013. Il y a eu des morts, des blessés, des boutiques incendiées, pillées, des conteneurs saccagés…Mais pas d’élections législatives. Dans les conditions normales, depuis le 02 mars, Alpha Condé aurait du prendre son stylo, pour signer le décret convoquant le corps électoral en vue des législatives. Mais quel corps électoral ?

M.Bakary Fofana, président de la CENI, qui avaient driblé tous les commissaires pour annoncer nuitamment la tenue des législatives le 12 mai, a été le premier incapable à respecter et faire respecter le chronogramme.Même si la CENI a essayé de relancer ses démembrements à l’intérieur du pays, à mettre en place les commissions administratives de révision des listes électorales, c’est toute honte bue qu’elle annoncé la suspension de la révision du fichier électoral entamée le 13

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