Le ministère de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation (MEPU-A) a organisé, ce vendredi 30 mai, une conférence à la Maison de la presse sise à la Minière. L’objectif est de faire le point sur les préparatifs des examens nationaux, session 2025.
Dans sa communication, le directeur général adjoint des examens et du contrôle scolaire, Patrick Clair N’Diaye, est revenu sur les particularités ayant marqué l’organisation de ces examens.
D’entrée, il a rappelé que les préparatifs de la session 2025 ont commencé par la mise en place d’une plateforme d’inscription en ligne des candidats. À ce niveau, a-t-il expliqué, ce sont les chefs d’établissement et les directeurs d’école qui ont procédé à l’inscription de leurs élèves.
Selon lui, ce système a permis d’obtenir des listes fiables de candidats répondant aux critères en vigueur. « La plateforme a été ouverte pour une période de six mois, c’est-à-dire d’octobre 2024 à mars 2025 », a-t-il précisé.
« Pour l’entrée en 7e année, nous avons 283 287 candidats, dont 146 906 filles. Au Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC), ils sont 179 849 candidats, dont 83 013 filles. Quant au baccalauréat, ils sont au nombre de 72 939, dont 31 218 filles », a-t-il détaillé.
Pour accueillir tous ces candidats, il a affirmé que 2 188 centres d’examen ont été retenus à travers le pays, avec 18 869 salles de classe aménagées.
« Ce dispositif nécessite une forte mobilisation du personnel enseignant pour l’encadrement et la surveillance du déroulement des épreuves, prévues du 12 au 27 juin 2025. Une mobilisation similaire est attendue des forces de défense et de sécurité, ainsi que du personnel de santé, afin de garantir une couverture sécuritaire et sanitaire optimale. L’objectif est d’offrir aux candidats les meilleures conditions d’évaluation possibles », a-t-il ajouté.
Il convient de noter que cette conférence de presse était placée sous la présidence du chef de cabinet, M. Abass Camara. Il était entouré du directeur général adjoint des examens et du contrôle scolaire, du directeur national de l’Enseignement fondamental, Pierre Touré, et du directeur national de l’Enseignement secondaire général et technique, Abdoulaye A. Camara.
Avec Guineenews