Les pays de la CEDEAO ont fermé leurs frontières avec le Niger . Quatre jours après l’expiration de son ultimatum, l’Alliance annonce déployer ses troupes.
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!Le poids des premières sanctions contre la junte se fait déjà sentir au Niger : depuis que les membres de la CEDEAO ont fermé leurs frontières avec Niamey, les commerçants locaux ne peuvent plus importer de marchandises. Sur les grands axes routiers, des queues interminables de camions se forment. Certains chauffeurs sont là depuis plusieurs jours,Certains chauffeurs sont là depuis plusieurs jours, commeIssiaka Bassé.
« On a laissé nos familles pour pouvoir aller avoir quelque chose à manger pour nourrir nos familles, on ne sait pas qu’est ce qui se passe. Nous sommes bloqués là. On va jusqu’à peu près 16 jours aujourd’hui. On demande à la population africaine de régler leurs problèmes, de nous laisser passer on va décharger nos bagages, se retourner et retrouver notre famille tranquillement comme il se doit », explique t’il.
Ce vendredi, la CEDEAO a ordonné l’_ »activation immédiate »_ de sa force d’intervention, mais affirme toujours privilégier une résolution pacifique de la crise. Cette décision ne fait cependant pas l’unanimité au sein de l’alliance.
A Niamey, des milliers de partisans du régime militaire ont réclamé le départ des troupes aux abords de la base militaire française. La France a environ 1500 soldats encore stationnés au Niger, Paris avait exprimé son soutien direct aux décisions de la CEDEAO.