Concertations avec le CNRD : les premières leçons de la pagaille à corriger pour la suite !

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Ce mardi, 14 septembre, le Palais du Peuple était une sorte de cour du roi Petaud où chaque invité politique a fait ce que bon lui semblait. Une sacrée pagaille digne du nombre pléthorique des représentants des politiques qui ont répondu à l’appel des bidasses du Conseil National pour le Rassemblement et la Démocratie (CNRD). Une mauvaise organisation à mettre aussi à l’actif des organisateurs qui, il faut le reconnaître, auraient dû livrer les badges des invités au moins un jour avant.

Le spectacle auquel nous avons assisté ce mardi pour cette première journée démontre à suffisance la nécessité de revoir la structuration du paysage politique guinéen. C’est un secret de Polichinelle, il y a des formations politiques qui ne sont représentées que par leur leader. Des partis en sac qui ne cherchent que la première occasion pour vendre leurs âmes aux nouvelles autorités. Ils n’ont pas de propositions concrètes à faire pour la mise en place d’une transition en Guinée.

La désorganisation de la classe politique et le manque de confiance entre les leaders politiques expliqueraient également ce raté. Tous ont voulu jouer au m’as-tu vu devant le Colonel Mamady Doumbouya. Pourtant, c’est connu de tous, il y a au moins des structures plus ou moins organisées. Par exemple , nous avons le parti UFDG et l’ANAD, l’UFR, le PEDN et le MoDel qui sont encore au sein du FNDC. Mamadou Sylla, ancien Chef de file de l’opposition a aussi ses affidés, Dr.Ousmane Kaba itou. Sans oublier le RPG AEC et ses alliés de la CODENOC……

Puisqu’au finish, il n’y a eu qu’une quinzaine de leaders à avoir eu la chance d’intervenir. Il n’y pas eu, non plus du concret. Le Colonel a demandé à chaque entité de proposer un mémorandum à déposer à la junte pour la mise en place des institutions de la transition. Seulement voilà.

Cette première journée a aussi démontré que le CNRD ne s’était pas bien préparé pour entamer ces consultations. A force de vouloir aller très vite, ce premier contact avec les politiques  n’a pas produit les résultats escomptés.

Peut-être qu’il aurait fallu commencer par demander aux partis de se mettre ensemble pour proposer un seul mémorandum. Ce qui, sans doute allait être difficile, mais aurait pu permettre d’éviter la pagaille.

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