La découverte de l’or dans la commune urbaine de Gaoual et celle rurale de Kounsitel continue à faire couler salive et encre. Malgré l’interdiction de l’exploitation des mines et le départ de quelques orpailleurs pour les villes de Kankan, Siguiri, Mandiana, Dinguiraye et ailleurs, les militaires et autres agents de sécurité déployés sur les lieux sont accusés de faciliter l’exploitation clandestine. Au grand dam des populations locales.
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!Selon plusieurs témoignages rapportés par des confrères de la place, les militaires censés sécuriser les mines, avec la complicité de certaines autorités locales, favoriseraient aujourd’hui la contrebande dans l’exploitation des mines. Même que des orpailleurs qui avaient plié bagages ont commencé à revenir sur les lieux pour la quête de l’or. Beaucoup sont prêts à revenir pour payer le prix fort.
Même que des revendeurs d’or, trafiquants et autres négociants sont toujours présents sur le terrain. Tapis dans l’ombre, ils attendent tranquillement que ceux qui ont réussi corrompre les agents viennent leur revendre leurs collectes. Seulement voilà !
Les jeunes autochtones et l’ensemble des habitants où se déroulent cette corruption à ciel ouvert ne veulent pas se laisser faire. Pour eux, même s’ils ne connaissent pas comment extraire l’or, il faudrait qu’ils en profitent. Pas question qu’on laisse les orpailleurs déjà riches venir exploiter à nouveau clandestinement alors qu’eux continuent à croupir dans la misère. Voilà ce qui est à l’origine des violences survenues ces derniers temps à Gaoual et à Kounsitel.
Le Gouvernement guinéen, à travers le Gouvernorat de Conakry, est loin d’avoir trouvé la solution à cette crise aurifère dans les communes de Kounsitel et Gaoual. Au-delà des militaires déployés sur les lieux pour « surveiller », il faudrait mettre en place des comités locaux de jeunes pour « surveiller » ceux qui surveillent. Sinon, les prochains jours pourraient encore être difficiles à gérer. Un conflit entre autochtones, orpailleurs venus d’ailleurs et militaires n’est pas loin.