Pour promouvoir l’éducation des jeunes filles en Guinée, Folly Bah, journaliste à la chaîne Al-Jazeera basée au Qatar, a pris une initiative exemplaire. Avec sa famille, elle a créé une fondation dénommée Fondation Kesso Bah « Elle ira à l’école ». Cette fondation s’investit activement pour offrir une formation de qualité à plusieurs jeunes filles en Guinée. C’est dans ce cadre qu’elle a procédé à une remise d’un important don ce samedi, 22 mai 2021, à Conakry, a constaté Guineematin.com à travers un de ses journalistes.
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!Ce don est composé de vêtements, de fournitures scolaires, et de meubles scolaires (bancs, chaises, armoires). Il est destiné à plusieurs jeunes filles et vise à les appuyer dans leur éducation. « Ma famille et moi, nous avons créé il y a à peu près deux ans, cette fondation Kesso Bah qu’on appelle « Elle ira à l’école » pour promouvoir l’éducation des jeunes filles en Guinée. C’est une façon pour nous de rendre les filles et les femmes plus indépendantes.
Moi, je voulais faire ça pour nos jeunes filles guinéennes. Il est important qu’elles soient éduquées, qu’elles aient une éducation de qualité afin de pouvoir aider au développement de la Guinée, parce que le développement ne passe pas sans les femmes. Donc le but de cette fondation, c’est de promouvoir l’éducation des jeunes filles en Guinée, en les gardant à l’école le plus longtemps possible », a expliqué Folly Bah Thibault, la présidente de la fondation.
Depuis sa mise en place, cette fondation prend en charge l’éducation d’une trentaine de jeunes filles issues de familles démunies à Conakry. Selon Folly Bah, l’objectif est de leur donner la chance d’avoir une formation de qualité qui leur sera utile à l’avenir. « Nous savons que l’école publique existe en Guinée et que ces jeunes filles là, ont accès à cette école. Mais on voulait s’assurer qu’elles aussi, elles avaient la chance d’avoir une éducation de qualité pour pouvoir après avoir une bonne profession et décider de leur vie.
C’est pourquoi, ces familles-là, on les sponsorise : on paye la scolarité de leurs filles, la cantine scolaire, leurs frais de transport, pour aller dans des écoles de la capitale, comme Saint Georges et la Farandole, au moins jusqu’au niveau baccalauréat pour pouvoir décider de leur avenir », a dit cette journaliste qui travaille au siège principal de la chaîne Al-Jazeera, au Qatar.
En plus d’appuyer individuellement ces jeunes filles dans leur formation, la fondation Kesso Bah compte s’investir aussi dans la construction d’infrastructures scolaires. « Notre vision, c’est d’avoir en Guinée, zéro fille non scolarisée, zéro maman démunie. Nous venons de terminer une école dans la sous-préfecture de Ditinn, préfecture de Dalaba. Et notre objectif, si Dieu et les personnes de bonne volonté nous assistent, c’est de faire au moins une école dans chacune des régions de la Guinée », a annoncé Hadja Fatoumata Binta Diallo, vice-présidente de la fondation.
Avec guineematin