Maison centrale de Coronthie : Qui veut laisser les prisonniers politiques mourir à petit feu ?

0
869

Mamoudou Condé alias Madic 100 Frontières est de nouveau de retour au CHU Ignace Deen pour des problèmes abdominaux. Vendredi dernier, il avait été évacué d’urgence vers cette structure sanitaire pour des consultations avant d’être renvoyé en prison. Ses procès et les cadres du parti UFDG n’avaient pas manqué de dénoncer l’inhumanité du département de la Justice qui n’a même pas accordé un petit temps au prisonnier.

Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!

Maintenant que Madic est de retour au CHU Ignace Deen, le mieux serait de lui accorder la chance de se soigner. Les craintes de voir cet autre membre du parti UFDG mourir au gnouf sont fondées du fait que Roger Bamba a succombé suite à des plaintes de maux de ventre. Sa femme a témoigné que son mari qu’elle avait trouvé à l’hôpital avait le ventre ballonné. La question que plus d’un défenseur des droits de l’homme se pose est celle de savoir qui veut laisser ces prisonniers politiques mourir à petit feu à la Maison Centrale de Conakry ?

Le comportement auquel se livrent les autorités guinéennes viole les textes internationaux sur les droits des prisonniers. D’après les normes internationales, le seul droit dont les prisonniers sont privés est la liberté. … Ils ont également droit à la santé, à l’information, à l’éducation, et au travail quand c’est possible.

Aujourd’hui, la plupart des cadres politiques détenus sont dans le cadre de la détention préventive. La situation des prévenus est tout à fait différente de celle des personnes condamnées pour un délit. Puisqu’ils n’ont pas encore été jugés coupables d’un délit quelconque ces personnes sont donc présumées innocentes aux yeux de la loi.

Commentaire