La Journée des droits de l’homme est célébrée chaque année le 10 décembre, jour anniversaire de l’adoption en 1948 par l’Assemblée générale des Nations Unies de la Déclaration universelle des droits de l’homme.Le thème de cette année est : Reconstruire en mieux – Défendons les droits de l’homme. Il est lié à la pandémie de COVID-19 et met l’accent sur la nécessité de reconstruire en mieux, en veillant à ce que les droits de l’homme soient au cœur des efforts de relèvement.
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!A l’occasion de cette journée, Mamady Kaba, président de la LIDDA (Ligue pour les Droits et la Démocratie en Afrique), a livré sa lecture des droits de l’homme en Guinée. Il a dénoncé de cas de morts, blessés, humiliés, emprisonnés et des cas de tortures et de la situation des journalistes intimidés….. « La situation des droit de l’homme est préoccupante. Les menaces à l’encontre des journalistes investigateurs risquent d’handicaper la lutte contre la corruption et les détournements des deniers publics. Les défis sont nombreux et la Guinée est loin d’atteindre les standards internationaux en matière de promotion et de protection des droits de l’homme. « le défi le plus important en Guinée, c’est la jouissance des droits civiles et politiques. L’absence de dialogue et l’esprit de confrontation ont fait que la Guinée a sombré dans une situation d’extrême gravité en matière de droits de l’homme. Beaucoup de personnalités et de militants politiques sont emprisonnés. Ce sont des situations qui créent des inquiétudes et n’offrent pas un bon visage au pays« , a dénoncé Mamady Kaba.
