A l’occasion d’une conférence de presse organisée ce jeudi sur les relations entre la Guinée et le Fonds Monétaires International (FMI), dans le cadre du Programme Appuyé par la Facilité Elargie de Crédit, le ministre du Budget a apporte des précisions sur le présumé détournement de quelques 200 milliards GNF au Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle. Extraits
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!“On a parlé des 35 milliards pour l’équipement des centres de formation professionnelle. Concernant les centres de Siguiri, Kankan, Kouroussa et N’zérékoré, pour un montant de 35 milliards. Il vous souviendra que depuis la fête tournante de l’indépendance, en forêt et en Haute Guinée, ces centres ont été construits. Mais jusqu’à maintenant ce n’est pas équipé. On a instruit qu’il faut qu’à l’ouverture, ces centres là soient équipés. Là précision est importante. Lorsqu’il a été question de proroger les crédits, la lettre m’a été adressé. J’ai demandé qu’il devait y avoir un tableau d’évaluation des besoins joint en annexe. Ce tableau m’a été transmis joint en annexe, signé par le directeur du service d’examen du ministère de l’enseignement technique. Lorsqu’il était question d’accorder les 35 milliards, la même évaluation a été demandé. Pour savoir est-ce que les équipements qu’on doit acheter correspondent aux besoins réels. Les 35 milliards ont été accordés. Mais deux précisions importantes. Là première, on dit qu’il y a eu un prétendu contournement de processus. En contournant le ministère du plan pour envoyer au ministre de l’économie et des finances qui traite directement. C’est une mauvaise compréhension de la nouvelle nomenclature budgétaire. Parce que la nouvelle nomenclature fait une distinction nette entre les programmes d’investissement hors projets et les programmes d’investissement projet. C’est-à-dire tout ce qui est rénovation, acquisition de bâtiment, tout ce qui est infrastructures durs, vous ne pouvez pas le faire sans passer par la ministre du plan. Mais tout ce qui est équipement, matériels et mobiliers de bureaux, ce sont des investissements hors projets. Dans ce cadre là, les institutions et les départements sectoriels sont fondés de faire leurs passations de marché et leurs propres évaluations. Parce que ça ne rentre pas dans le cadre du plan. L’autre aspect qu’il faille éclaircir, au niveau de autres produits spécifiques, dans la nouvelle nomenclature, cet agrégat a été réservé par certains départements ministériels tels que : l’élevage, l’agriculture et l’enseignement technique, qui utilisent les matières d’œuvres. C’est-à-dire, les réactifs, les petits outillages. C’est ça le sobriquet autres produits spécifiques. Mais dans la comptabilité, on peut les détailler”.
“Les 35 milliards sont sur le compte du payeur général du trésor”
“Pour finir sur ce dossier, c’est qu’à date, les 35 milliards gnf sont sur le compte du payeur général du trésor. Parce que tout simplement, il y a une notion sacro-saint en matière des finances publiques. C’est le service fait qu’on paie. Les matériels ne sont pas livrés encore, donc aucun montant n’est sorti. Toute la comptabilité est la même. Là phase administrative et la phase comptable sont là. Mais il reste seulement les paiements. Mais, puisque le service fait n’est pas accompli, il n’y a de réception des équipements, il n’y aucune attestation de certification pour dire que ce qui est écrit dans les cahiers de charge sont conformes à la livraison, le montant est là-bas. Aucun franc n’est sorti sur ce montant. Vous pouvez vérifier.
Tout ce qu’on fait est encadré par des règlementations, des normes. On ne peut pas retirer quelque chose au trésor sans les pièces comptables…”.
“En matière de comptabilité, quand j’enseignais les cours de comptabilité à l’université, je dis la comptabilité c’est l’algèbre du droit. Tout ce qu’on fait, est encadré par des règlementations, des normes. On ne peut pas retirer quelque chose au trésor sans les pièces comptables, on ne peut pas reverser quelque chose au trésor sans les pièces comptables”, a précisé Ismaël Dioubaté.