Etats-Unis, ONU, CPI, …. Tous ont finalement condamné les violences post-électorales en Guinée depuis l’annonce des résultats partiels de la présidentielle du 18 Octobre. La CENI doit proclamer ce samedi les résultats globaux et les pourcentages obtenus par chaque candidat dans un contexte où il y a eu une dizaine de morts, des blessés, des arrestations et des dégâts matériels importants.
La communauté internationale, longtemps silencieuse face à la crise en Guinée, s’est reveillée. Le Secrétaire général a condamné les violences survenues au lendemain de l’élection présidentielle du 18 octobre en Guinée », a déclaré son porte-parole, Stéphane Dujarric, dans un communiqué. Le Secrétaire général « engage toutes les parties à agir immédiatement pour mettre fin à la violence » et « exhorte les forces de sécurité à faire preuve de la plus grande retenue en cette période délicate ».
Pour leur part, les Etats-Unis ont condamné ces violences et appelé toutes les parties à y mettre fin immédiatement. « Une élection libre, équitable et crédible est essentielle pour l’avenir de la Guinée », peut-on lire dans un communiqué publié à propos.
Fatou Bensouda, Procureure de la Cour Pénale Internationale (CPI) a , elle, mis en garde ceux qui se livrent à la commission de crimes ou qui tiennent des propos incendiaires.“Nous surveillons de près les développements sur le terrain, la violence doit cesser”, a-t-elle mentionné dans un tweet. Elle a rappelé que quiconque commet, ordonne, incite, encourage et contribue à des crimes tels que définis par les statuts de la CPI, “peut être poursuivi par les tribunaux guinéens ou par la CPI”.
Au niveau Européen, des députés ont également demandé que l’Etat guinée lève le siège du domicile privé de Cellou Dalein Diallo.
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