Cellou Dalein Diallo, président du parti UFDG, reste droit dans ses bottes. Après s’être autoproclamé élu Président de la Guinée dès le premier tour de la présidentielle du 18 Octobre, il annonce qu’il ne reconnaîtra pas, non plus, des résultats issus des bureaux de vote où ses représentants ont été chassés ou refusés d’accès. Il s’est exprimé à ce sujet devant des militants venus à son domicile ce mardi 20 Octobre. Extrait :
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!« Là où on nous a interdit l’accès , là où les forces de l’ordre on empêché nos représentants, bien-sûr on n’a pas ces résultats, mais ces résultats ne comptent pas. Si on fait les élections à notre insu parce qu’on nous a empêché d’être présents, ces résultats ne peuvent pas compter. Lorsque la police et la gendarmerie viennent prendre les urnes avant le dépouillement et les envoyer chez le préfet ou le maire, ces résultats on ne peut pas les compter. Le code électoral précise que le dépouillement doit avoir lieu au bureau de vote et le PV est dressé à l’issue du dépouillement, chaque candidat a une copie, une autre copie est affiché pour le public. Mais avec ce scrutin, il y a eu des cas où ils n’ont pas donné des copies , parce que nos représentants ont été chassés, bastonnés. D’ailleurs, on avait été empêché de faire campagne en Haute Guinée».
Il faut reconnaître que les représentants du parti UFDG ont été bloqués au niveau de plusieurs bureaux de vote notamment à Dubréka. Dans cette localité, selon un membre de bureau de vote, des agents de l’Unité de Sécurisation des Elections (USSEL) auraient été mis à contribution pour soustraire les PV des mains des délégués de l’UFDG. Certains auraient même été arrêtés.