Selon des sources concordantes, les hommes armés qui ont attaqué les deux camps militaires à Kindia ont utilisé les engins volés et les armes pour rallier Dubréka. Ils avaient l’intention d’attaquer le camp se trouvant dans cette préfecture. Mais ils se seraient heurtés à éléments du Bataillon Autonome des Troupes Aéroportées.
Il y aurait plusieurs morts dans les deux camps et des interpellations. Les tirs entre les deux groupes ont semé la panique dans le centre-ville de Dubréka où le commerce a rapidement fermé au niveau du marché de KM5.
Mais d’autres sources soutiennent que les évènements de Dubréka et ceux de Kindia étaient bien coordonnés par deux groupes qui ont frappé au même moment. Un flou existe donc quant à savoir si réellement ce sont les inconnus qui ont semé la terreur à Kindia qui se sont retrouvés au même moment aux environs de 03h du matin à Bondabon.
Rappel des faits. Les camps Samoroyah et Kémé Bouréma de Kindia ont été investis par des hommes armés dans la nuit du jeudi 15 au vendredi 16 octobre. Ils ont réussi à tuer le commandant du camp Samoroyah en emportant des armes et des véhicules. Mais si les autorités du ministère de la Défense ont confirmé le décès du Cdt Mamady Condé, elles n’ont pas fait cas des engins militaires volés.
Toutefois, dans un communiqué publié sur sa page facebook, le directeur de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA), a écrit « Les Forces Spéciales en action. Situation totalement sous contrôle à Kindia et dans ses environs. Engins et matériels saisis. “Assaillants” neutralisés. Les enquêtes se poursuivent… ». On ne sait pas s’il fait allusion aux engins qui avaient été pris à Samoroyah ou à d’autres que détenaient les hommes armés.
Nous attendons les enquêtes promises par le Ministère de la Défense Nationale pour en savoir un peu plus sur cet épineux dossier qui tombe à deux jours de la présidentielle du 18 Octobre 2020.
