L’avocat français du FNDC, Me Vincent Bringhart, s’est prononcé ce vendredi 17 juillet sur l’actualité sociale et politique en Guinée. Il a aussi donné son avis sur la menace qui pèse sur ses confrères guinéens qui défendent le Front.
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!S’exprimant sur la menace qui pèse sur les avocats du FNDC, Me Vincent Bringhart a souligné que la démocratie souffre en Guinée est les avocats guinée avec. « Un avocat ne doit pas être menacé dans l’exercice de ses fonctions. Il n’y a pas de raison que les avocats ne puissent pas exercer librèrement en Guiné », regrette-t-il.
Evoquant la manifestation du FNDC du 20 juillet, Me Bringhart souligne que l’ensemble des organisations qui ont dénoncé les dérives en Guinée vont observer ce qui va se passer le 20 juillet en Guinée. « C’est une date importante pour la mobilisation contre le régime de Conakry….Il est impensable d’utiliser la pandémie de Covid19 pour freiner la démocratie.Notre cabinet va attirer l’attention de toute la communauté internationale sur ce qui va se passer en Guinée, le 20 juillet. Il faudrait envoyer des observateurs internationaux. Nous allons faire des alertes qui seront suivies d’effets, notamment avec Amnesty International qui vient d’attirer l’attention sur le harcèlement des militants du FNDC détenus en prison », déclare l’avocat français du FNDC.
Pour cet avocat, l’interdiction de la manifestation par les autorités est un aveu de faiblesse de la part de l’Etat face au FNDC. Plus loin, il dit qu’il y a un risque que l’Etat sévisse contre les manifestants et que les défenseurs des droits de l’homme devraient se battre pour freiner cet élan. Pour Me Vincent Bringhart, en Guinée, la réalité est que c’est Alpha Condé qui a travesti les choses en changeant la Constitution.