Marie Madeleine Dioubaté, présidente du parti Congrès populaire Africain et membre de l’antenne FNDC –France, était l’invitée de l’émission Œil de Lynx ce vendredi. Elle est revenue sur l’actualité sociale et politique en Guinée. Elle a aussi évoqué la lettre ouverte que le FNDC France a adressée le 30 juin dernier à la Coordination Nationale du FNDC.
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!Evoquant la manifestation du 8 juillet, Marie Madeleine Dioubaté demande aux membres du FNDC de maintenir la marche malgré son interdiction par les autorités. Elle souhaite que ça se passe comme au Mali où les citoyens sont sortis nombreux pour réclamer le départ du Président Ibrahima Boubacar Kéïta.
Concernant la lettre ouverte adressée à la Coordination Nationale du FNDC, elle précise :« si nous avons adressé une lettre ouverte au FNDC, c’est pour que les choses changent. Aujourd’hui la majorité souhaite que la stratégie soit axée sur le départ du Président Alpha Condé. Si nous tombons d’accords sur ça, il n’y a au pas de problème ».
La présidente du parti Congrès Populaire Africaine appelle à la mise en place d’une transition en Guinée pour sortir le pays de la crise. Selon elle, toutes les institutions de la République sont gérées par Alpha Condé. « Si on ne fait rien, la Guinée sera balkanisée comme le Kassaï en RDC », dénonce-t-elle. Marie Madeleine Dioubaté a donné l’exemple de la mauvaise relocalisation des citoyens du village de Hamdallaye à Kamsar, par la société CBG. « Ces gens sont laissés pour compte. Il faut préserver leurs droits ».
« Aujourd’hui, si on organise des élections, il y aura toujours des problèmes en Guinée. Il faut organiser une transition pour restaurer la paix et la confiance entre les communautés. Il faut dissoudre toutes les institutions, refaire le fichier électoral et mettre les bases pour l’organisation des élections incluses….La transition est nécessaire. Il faut qu’on change de système. Ce n’est pas un problème de personne », avertit Mme Dioubaté. Elle appelle au rassemblement au niveau de toutes les ethnies pour mener le combat pour le changement.