Idrissa Chérif, président du parti Union pour le Changement de Guinée (UCG) et ancien ministre de la communication du capitaine Moussa Dadis Camara a brisé le silence ce jeudi. Sur Lynx FM, il est revenu sur la gestion de la transition sous Dadis et Sékouba Konaté. Il a aussi parlé des évènements du 28 septembre, du tir sur le capitaine Dadis en décembre 2009 et son avenir politique.
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!Selon Idrissa Chérif, la transition a été bien gérée sous le règne de Dadis. Il rappelle qu’à l’époque la Douane et le Port Autonome de Conakry faisaient d’importantes recettes. Il en veut pour preuve les chantiers que la junte avait commencés dans le domaine de l’énergie. Selon lui, s’il y a eu dérives, c’est après le passage de Dadis.
Expliquant les évènements du 28 septembre 2009, il dit que le capitaine Moussa Dadis Camara en était dépassé. Même que le chef de la junte a pleuré après avoir appris ce qui s’est passé et a voulu démissionner la même nuit. « Quelqu’un lui a dit que s’il démissionnait on allait le tuer la même nuit », révèle Idrissa Chérif. Pour lui, l’annonce de l’éventualité d’une candidature de Dadis à la présidentielle était une erreur de communication. Mais Dadis n’avait pas l’intention.
Evoquant la tentative d’assassinat contre le capitaine, il dit l’avoir appris le même jour à sa descente d’avion. Idrissa Chérif soutient qu’il est rentré à Conakry le même jour pour accueillir François Compaoré, frère du Président Blaise, qui devait rencontrer les autorités guinéennes. C’est, selon lui, l’avion présidentiel de Blaise qui avait envoyé François qui, d’ailleurs, a transporté Dadis à Rabat au Maroc alors qu’un autre avion était attendu du Sénégal.
Idrissa Chérif , titulaire d’une licence en sciences politiques, dit avoir désormais des ambitions politiques. A la tête du parti Union pour le Changement de Guinée (UCG), il se déclaré candidat à l’élection présidentielle de 2020. Se réclamant socio-libéral, l’ancien ministre de la communication de Dadis promet de présenter un programme de société inattaquable et qui prendre en compte toutes les questions de développement de la Guinée. « Je ne traîne aucune ardoise à Conakry. Je suis en contact avec le Président Alpha Condé. J’appelle souvent le Premier Ministre Ibrahima Kassory Fofana. Je suis à Abidjan à cause du confinement. Après cette crise sanitaire, je vais rentrer au pays », promet le président du parti UCG.
