Législatives et référendum du 1er mars : l’Armée réquisitionnée pour sécuriser le processus !

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Malgré la mise en place d’une Unité Spéciale de Sécurisation des Elections (USSEL), l’armée guinée entre dans la danse de la sécurisation du processus électoral. Dans un courrier du chef d’Etat-major de l’Armée de Terre diffusé ce mardi 25 février, il est indiqué que « toutes les unités de l’armée de terre seront en alerte sur toute l’étendue du territoire, jusqu’à nouvel ordre ».

Après la militarisation des villes de Labé, Pita, Mamou et Dalaba, le pouvoir d’Alpha Condé passe à la vitesse supérieure et démontre sa volonté à imposer aux guinéens une nouvelle constitution pour perpétuer Alpha Condé au pouvoir.

Selon un communiqué du chef d’Etat-major de l’Armée, les unités de l’intérieur du pays ( (1ère, 2ème, 3ème et 4ème régions militaires), sont invitées à organiser des patrouilles diurnes et nocturnes, les 28, 29, 1er, 2 et 3 mars 2020. Ces militaires « sans armes » seront également mis à disposition pour renforcer la sécurité des bureaux de vote.

Dans un contexte où l’opposition et le FNDC comptent user de tous les moyens légaux pour empêcher la tenue du référendum et des législatives, il y a de quoi s’inquiéter. La manifestation projetée par le FNDC à partir du jeudi 27 février risque d’être explosive. Cependant, les acteurs politiques et activistes regroupés au sein du FNDC disent être prêts à en découdre même avec l’armée rouge soviétique pour défendre leurs droits.

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