Damantang Camara Ministre de la Sécurité : « Je maîtrise les choses à 50%…. »

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Damantang Albert Camara, Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, a réagi ce vendredi 31 janvier suite à l’utilisation d’une femme comme bouclier par un policier à Wanindara. Il persiste et signe que c’est bien l’agent qui était sur le terrain qui a été montré à la télé. Il dit cependant ne maîtriser les choses au niveau de son département qu’à 50%.

Le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile que nous avons rencontré ce vendredi à son bureau à Coléah semblait serein face à la crise dans laquelle son département est englué ces derniers temps. Il dit condamner les exactions commises sur le terrain par les agents des forces de maintien de l’ordre lors des manifestations à Conakry.

Pour Damantang Albert Camara, rien ne justifie cette barbarie. Il persiste et signe que les agents des forces de maintien de l’ordre ne détiennent pas d’armes létales quand ils sortent des garnisons. Cependant, il n’exclut pas la présence d’éléments incontrôlés qui, parfois achètent leurs propres armes pour sévir afin de saluer les efforts du Ministère.

Revenant sur son passage à la Casse suite à l’incendie de quelques neuf véhicules alors qu’auparavant les membres du gouvernement n’avaient pas été saluer les parents des victimes de tueries lors des manifestations, il dit avoir été là où il estime avoir l’écoute. «  J’agis là om je suis susceptible le plus écouté. Il ne sert à rien de faire de la politique politicienne », clame-t-il. Pour lui, sa présence a pu empêcher une escalade de la violence.

A la question savoir s’il maîtrise les choses au niveau de ce département, quatre mois après sa nomination, le Ministre de la Sécurité répond : « quand il s’agit de vie humaine, j’aimerai être soumis à une obligation de résultats et avoir zéro mort, surtout mort de façon accidentelle ou de façons violente. Je prends en main une administration, je fais respecter un certain nombre de règles. Que les résultats ne soient pas au rendez-vous, pour moi, de toute manière, c’est un échec. Donc, votre réponse, c’est du 50/50. Je maîtrise les instructions que je donne, je maîtrise  le fait qu’elles soient appliquées. Mais je prends en compte le risque que parfois   certaines personnes veillent s’affranchir des règles et mettent en difficulté la vie des autres personnes. Et pour moi, tant que sa ça existe, c’est un échec ».

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