Grève des revendeurs : Les jeux sont-ils pipés à la LONAGUI ?

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Les petits revendeurs de la Loterie Nationale de Guinée (LONAGUI) abattent un gros travail sur le terrain. Ils contribuent à renflouer les caisses de la boite au jour-le-jour. Mais ils tirent le diable par la queue, comme le cordonnier mal  chaussé. Maintenant qu’ils réclament une prise en charge adéquate par la LONAGUI, ceux qui se réclament « vrais employés » de cette société les narguent.

 

Depuis jeudi 09 janvier, le torchon brûle entre la Direction Générale de la LONAGUI et certains revendeurs des tickets du Pari Mutuel Urbain (PMU). Ils souhaitent tout simplement le paiement à temps de leurs maigres primes par la Lonagui. Au lieu de chercher à trouver rapidement une solution à ce problème, Aminata Sylla et son équipe essaient de diviser les revendeurs pour mieux profiter de l’argent des parieurs.

Même si ces jeunes sont considérés comme des simples prestataires de services rémunérés à la hauteur des pourcentages acquis sur les recettes, on a l’impression que la Lonagui les considère comme des sous-travailleurs. Les termes même du contrat signé par ces jeunes prouvent qu’ils ne se sont pas fait assister par des avocats ou des spécialistes du droit du travail.

Mais les revendeurs n’en démordent pas. Ils veulent plus de transparence dans la gestion des écarts par jour, avoir l’état provisoire au début de chaque mois et surtout le paiement des primes des cinq derniers mois. Ces « sous-employés » de La Lonagui  veulent également une augmentation de 10% sur leurs commissions, le paiement d’une prime de transport et des primes de fêtes. Pour une société qui amasse des milliards de francs guinéens par jour et qui échappe à tout contrôle, ça ne devrait pas poser problème. Il faut non seulement repartir le pari aux parieurs mais aussi aux revendeurs. Sinon, les jeux seront pipés !

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