Les membres du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) disent avoir organisé ce lundi 06 janvier leur dernière manifestation pacifique contre le projet de nouvelle constitution. Ils donnent au Président Alpha Condé jusqu’au 13 janvier 2020 pour renoncer à cette initiative. Passé ce délai, des manifestations ininterrompues seront organisées sur l’ensemble du territoire national. Morceaux choisis de ces discours très caustiques.
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Sékou Koundouno :«Nous arrivons à terme de nos manifestations pacifiques. Monsieur Alpha Condé et son clan mafieux ont six jours pour renoncer à cette forfaiture. Ils ont six jours pour renoncer à cette imposture. Ils ont six jours pour revenir à de meilleurs sentiments. Sous l’autorité du coordinateur national, en l’occurrence Mr Abdourahmane Sanoh, des actions d’envergure sans précédant seront lancées à partir du 13 janvier 2020….Le référendum se passera sur nos cadavres. Il n’y en aura pas. Il n’y aura pas d’élections truquées. Nous empêcherons la tenue d’une quelconque élection truquée….L’avenir de la Guinée se joue maintenant. Que chacun s’apprête, conformément à la Constitution, à résister face à ces gens qui veulent faire de la Guinée ce qu’ils veulen
Cellou Dalein Diallo :« Aujourd’hui encore, vous avez démontré que les guinéens ne sont pas prêts à accepter le troisième mandat. Nous avons plusieurs raisons. La première, parce-que c’est illégal, la deuxième, parce que c’est contraire à la démocratie, la troisième raison, Alpha Condé ne mérite plus d’être au pouvoir… S’il ne renonce pas d’ici là, à partir du 13 janvier, tous les guinéens sortiront pour ne rentrer que lorsque Monsieur Alpha Condé aura renoncé à son projet».
Abdourahamane Sano, coordinateur national du FNDC : « C’est la dernière et c’est la marche qui vise à lancer un dernier avertissement à Monsieur Alpha Condé. À partir du lundi prochain 13 janvier, on rentre dans les manifestations de résistance, conformément à l’article 21, alinéa 4 de notre constitution, qui prévoit que le peuple peut rentrer en résistance contre l’oppression. Comme maintenant, nous sommes persuadés qu’on a à faire à un pouvoir d’oppression, nous rentrons systématiquement dans cette logique de résistance jusqu’à ce que Monsieur Alpha Condé comprenne qu’il n’y a pas de chance à ce projet maléfique, dangereux et méprisant pour notre pays, à ce projet qui porte atteinte à la démocratie, qui crée des troubles et la déstabilisation ».
Sidya Touré : « Alpha Condé veut confisquer le pouvoir c’est ça ! C’est une autocratie qu’on en train de mettre en place. Nous ne l’accepterons pas. Alors, il ne faut que les gens imaginent qu’il s’agit d’une lutte comme ça entre politiciens non ! »