Moyenne Guinée : Malheureux qui comme Kassory a fait un mauvais voyage !

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Je ne sais pas si le Premier Ministre Guinéen a lu « Heureux qui comme Ulysse », un poème de l’écrivain français Joachim Du Bellay. Il avait écrit ce poème à son retour en France, après un séjour de quatre ans à Rome. Il compare dans ce sonnet élégiaque la grandeur de Rome à la douceur de son pays natal. Ibrahima Kassory Fofana pourrait bien s’en inspirer pour nous décrire sa mésaventure dans le pays des collines et des montagnes.

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 « Malheureux qui comme Kassory…. », pourrait être le titre, tant le voyage qui aurait dû être heureux, a été émaillé de malheurs.  Le mercredi 20 Novembre , le Premier Ministre Guinéen n’est pas accueilli dans les règles de l’art à Labé. Son cortège essuie des jets de cailloux au carrefour di Hoggo M’Bouro. Comme si tout cela ne suffisait pas, Ibrahima Kassory Fofana et sa suite sont également pris à partie lors de leur passage à Konkola où ils tenaient un meeting. Encore, lorsque le Premier Ministre est logé à N’Diolou, non loin du centre-ville, des jeunes s’attaquent à sa résidence. Un quart d’heure difficile dans une cité réputée hospitalière. C’est loin de finir.

Jeudi 21 novembre, la délégation du Premier Ministre s’en va à Tougué. La journée se passe bien. Les travaux de l’Agence Nationale d’Inclusion Economique et Sociale (ANIES) se déroulent dans les règles de l’art. Mais au retour, une fois encore, à l’entrée de Labé, les véhicules du cortège sont accueillis par des jets de pierre. Des journalistes sont blessés. 

Toute la nuit, des individus non identifiés continuent à brûler des pneus et barricader des routes à Labé à cause de la présence sur les lieux de Dr.Ibrahima kassory Fofana. Les autorités morales et religieuses elles-mêmes sont dépassées par l’ampleur prise par ces incidents. Mais le malheur n’est pas terminé pour le Chef du Gouvernement Guinéen.

A Dalaba,où Kassory Fofana était attendu ce vendredi,  c’est de justesse que le cortège n’a pas été lapidé. En partance pour Mamou, les visiteurs ont eu la chance de découvrir à temps que certains jeunes les attendaient de pied ferme sur la route. Surpris, les assaillants auraient abandonné six motos sur les lieux.

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