Les corps des jeunes tués lors des manifestations du FNDC ont du se retourner dans leurs corbillards ce lundi 04 Novembre. Les policiers et gendarmes n’ont pas hésité un seul instant pour tirer à balles réelles sur les membres du FNDC qui se sont mobilisés pour accompagner ces victimes à leurs dernières demeure. Il y a eu des blessés et un P.A saccagé.
Les incidents n’ont pas manqué d’émailler cette journée de deuil. Tout a commencé à la Morgue du CHU de l’hôpital sino-guinéen de Kipé. Des parents n’ont pas apprécié la présence des gendarmes près des corps. Ils leur ont gentiment demandé de quitter les lieux. Ils ont voulu ne pas obtempérer avant de partir suite à l’intervention du Directeur de l’hôpital. Les gendarmes profiteront de ce retrait pour bloquer le passage à beaucoup de militants du FNDC. Après tout, le public parviendra à accéder à la Morgue. La levée des 11 corps démarre sans problèmes sous les regards tristes des acteurs politiques, parents et amis. Après ce recueillement, le cortège funèbre quitte les lieux pour la mosquée de Bambeto. Mais une fois au niveau de la station Star de Prima Center, des policiers et des Jeunes se livrent à des échanges inamicaux. Les policiers deviennent nerveux et balancent du lacrymogène sur la foule juste à quelques mètres du convoi des ambulances. Les organisateurs calment la situation en demandant à ce que personne ne jette une pierre. La procession continue jusqu’à Bambeto.
Les choses vont dégénérer à nouveau suite au.comportement des agents de maintien de l’ordre qui veulent bloquer le passage des corbillards. Les jeunes ripostent. Les policiers dégainent à balles réelles. Certains militants du FNDC sont blessés. C’est le sauve qui peut. Au passage, certains mécontents vandalisent le P.A.
Aux dernières nouvelles, au moins une personne a été tuée et plusieurs autres blessées. Parmi les blessés, figure un des agents de la sécurité de Cellou Dalein Diallo.Les agents des forces de maintien de l’ordre ont lancé du lacrymogène dans la mosquée et le cimetière de Bambeto.
