FEGUIFOOT : Comment Amadou Diaby a été victime d’un règlement de compte

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Amadou Diaby, vice-président suspendu de la Fédération Guinéenne de Football n’en revient pas suite à la décision du comité d’Ethique de la Féguifoot de lui interdire l’exercice de toute activités sportives (on se demande d’ailleurs il pratiquait qu’elle discipline ?) pour 7 ans, dont 5 ans fermes. Le Comité présidé par Amadou Tham Camara lui inflige également une amende de 25.000 euros.

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Naturellement, les avocats de Amadou Diaby ont convié la presse à une conférence ce samedi 17 août pour qualifier cette décision de « tract ». A travers un communiqué de presse, ils soutiennent que leur client n’a été ni entendu ni passé par la procédure de jugement, « et ce en violation flagrante des dispositions des articles 67 à 77 du code d’Ethique de la FGF en date du 27 mai 2019 ».

Aujourd’hui, les avocats de Amadou Diaby croient dur comme fer que c’est le président de la commission d’éthique qui a « dissuadé M.Paul Put d’accepté être confronté à M.Amadou Diaby devant la Commissio le 07 août 2019 ». Curieusement, ce n’est que le 16 août qu’il a été constaté que l’ancien sélectionneur du Syli National a pris la clé des champs depuis le 08 août.

Mais ce que les avocats n’ont pas dit à la presse, c’est que bien avant cette sortie de Paul Put, une procédure visant à l’empêcher de quitter le territoire guinéen avait été engagée auprès du Procureur de la République. Beaucoup se demande comment l’intéressé a pu quitter la Guinée malgré cette interdiction de sortir du territoire alors qu’il est appelé à se présenter devant la Commission d’Ethique de la FGF.

M.Diaby avait été invité à se présenter le 14 août pour la confrontation. C’est le même jour qu’il reçoit une copie du rapport de fin d’instruction du dossier, « en date du 13 août 2019 relative au cas de corruption à son encontre ». « Ce rapport constitué de deux pages de 14 paragraphes indique que M.Diaby est « présumé corrompu » et que le libre arbitre de la Commission d’Ethique, même en l’absence de la moindre preuve et du moindre indice, autorise cette Commission à sanctionner comme elle le veut M.Amadou Diaby », lit-on dans le communiqué fourni à la presse.

Dès réception du rapport, les avocats disent avoir « proposé des observations pertinentes et irréfutables de 17 pages, doublées d’une amende de récusation pour cause de partialité du Président de la Commission, non moins Directeur du site d’information de presse Guinée-News. Ces observations et demande de récusation ont été reçues le 16 août à 0813mns », lit-on.

Pour les conseils de l’ancien vice-président de la FGF,  l’absence manifeste de preuves ou d’indices de corruption imputable ou rattachables à M.Amadou Diaby par M. Paul Put et ou la Commission d’Ethique, la fuite de Paul Put,indiquent sur le peu de sérieux, l’infondement des décisions prises contre Diaby.

D’après nos enquêtes, les membres de la commission d’Ethique se seraient fondés sur des discussions audiovisuelles entre d’une part Paul Put et Amadou Diaby à propos des problèmes au sein du Syli National, et d’autres part, sur d’autres éléments sonores où des étrangers discuteraient en citant Amadou Diaby sans beaucoup de précision.  Le Comité d’Ethique aurait également brandi  une décharge d’une valeur de 7 millions de Francs CFA d’un certain Amadou Diaby en 2019 à Abidjan provenant d’une dame. Dans ce papier « volant » nulle part il n’est précisé qu’il s’agit d’Amadou Diaby, vice-président de la FGF.

Concernant les accusations de racket ou de commission, notre source indique qu’il revient normalement à l’accusateur de fournir les preuves. Nous apprenons que Paul Put a pris ses fonctions en mars 2018 en recevant un montant de 120.000 euros, une avance payée par Antonio Souaré, président de la FGF.

Après, le Ministère des Sport lui a viré l’équivalent de 10 mois de salaire. Au total, pour les 16 mois de service, Paul Put a empoché 480 milles euros. Normalement, puisqu’il dit qu’il versait 10% de 30.000 euros à Amadou Diaby, la Commission aurait pu sortir des preuves. Pour le moment, aucune signature incriminant Amadou Diaby encore moins un virement ou un relevé de compte n’a été présenté.

  En attendant, les avocats de l’intéressé comptent, une fois copie de la décision reçue, interjeter appel auprès des juridictions nationales et internationales compétentes en la matière.

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