Amadou Damaro Camara, président du Groupe Parlementaire RPG AEC s’est exprimé ce lundi sur le décès de Kéléfa Sall. Il a fustigé ceux qui disent que le pouvoir est responsable de son décès à cause de son éviction à la tête de la Cour Constitutionnelle. Il a révélé que lorsque Kéléfa Sall était membre du Conseil National de la Transition (CNT) qu’il avait subi un opération du cœur. De même, il lui aurait demandé s’il était prêt à supporter le stress.
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Pour Amadou Damaro Camara, ceux qui disent qui l’Etat n’a rien fait pour Kéléfa Sall se trompe. « Il est parti avec 72.000 euros de dettes. Qui a payé ça ? », s’est interrogé Damaro. Pour lui, le décès de Kéléfa Sall n’a rien n’à avoir avec son départ de la Cour Constitutionnelle. « Ce n’est pas lui la Cour Constitutionnelle. Cette Cour est composée de neuf membres et huit ont demandé sa destitution. Le président Alpha Condé a signé le décret le destituant après avoir constaté cela », rappelle Damaro. Il persiste et signe qu’aucun membre du gouvernement encore moins de la mouvance présidentielle n’a le droit de vote au niveau de la Cour Constitutionnelle.
A ceux qui dénoncent l’absence des membres du gouvernement à la famille mortuaire, pour présenter les condoléances, Amadou Damaro Camara soutient que les obsèques du défunt président de la Cour Constitutionnelle seront pris en charge par le gouvernement.
Kéléfa Sall, ancien président de la Cour Constitutionnelle, décédé le 28 juillet, sera inhumé mardi 30 juillet au cimetière de Kameroun. Un symposium est programmé au Palais du Peuple pour les derniers hommages de la nation à l’illustre diparu.