Posons le véritable débat pour avancer !Le budget étant l’expression chiffrée de la vision du gouvernement, il faut voir le contenu de nos différentes lois des finances pour comprendre qu’aucune promesse d’Alpha Condé n’est sérieuse. Nos députés devraient faire un peu plus d’efforts pour le décrédibiliser en démontrant simplement que le budget national de développement (BND) et les maigres résultats de la coopération internationale qu’il utilise dans ses arguments, ne peuvent supporter la charge de ses promesses démagogiques d’infrastructures et d’usines. Un dirigeant qui se respecte s’exprime avec des chiffres et indique avec démonstration les sources de financement des projets qu’il promet de réaliser.
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En effet, n’ayant pas pu instaurer un climat de confiance durable et une base institutionnelle solide, notre économie continue d’être sous contrôle et assistance des institutions internationales à travers des programmes de survie (les programmes FEC du FMI, les aides budgétaires FINEX…)
Elle est essentiellement caractérisée par la faiblesse de la croissance réelle, le faible niveau des investissements, le manque d’attractivité, la mauvaise qualité du climat des affaires… En y ajoutant l’instabilité politico-sociale et l’absence de visibilité sur l’avenir, nous obtenons un tableau assez sombre sur la Guinée.
D’ailleurs lorsque nos compatriotes auront les véritables informations sur la situation de notre pays, ils se souleveront tous comme un seul homme pour chasser ces médiocres et corrompus du pouvoir d’Alpha Condé.
C’est pourquoi, Il est de la responsabilité des hommes politiques en général et des élus en particulier, de relever le niveau du débat pour que la population sorte de la manipulation et la diversion qui l’empêchent de comprendre l’essentiel car le véritable mal dont souffre notre pays n’est ni ethnique ni générationnel. C’est un problème de leadership et de système de gouvernance.
Par ailleurs, au lieu de donner la parole à des égarés politiques et autres délinquants en quête d’existence ou de réputation, la presse devrait plutôt relayer les idées constructives, faire de l’autocensure sur les propos irresponsables, valoriser davantage les bonnes initiatives et créer le cadre de débat idéal pour qu’enfin nos compatriotes puissent disposer des éléments d’appréciation objectifs qui les amèneront à prendre conscience de la nécessité de démanteler le système qui favorise le règne des imposteurs et opportunistes qui nous prennent en otage depuis toujours.
Le combat continue !
Aliou BAH
Président de l’organe provisoire de direction du MoDeL