Abdourahamane Sano, président de la Plate-forme nationale des Citoyens Unis pour le Développement (PECUD) était l’invité de l’émission Œil de Lynx ce jeudi. Il est revenu sur la crise au sein des Forces Sociales de Guinée et s’est exprimé sur la prétendue destitution de Kéléfa Sall comme président de la Cour Constitutionnelle. Il a appelé à une mobilisation de toutes les forces vives de la Guinée pour arrêter ce qu’il qualifie de farce à la Cour Constitutionnelle.
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Evoquant la crise au sein des Forces Sociales de Guinée, Abdourahamane Sano estime qu’il était nécessaire de restructurer cette plate-forme qui a été créée de façon spontanée. Pour lui personne n’a été écartée dans la restructuration des Forces Sociales. Le président de la PECUD s’est dit un peu déçu de constater que certains faire un problème la décision de faire jurer les membres sur le Coran ou la Bible. Il reconnaît qu’il y a eu des dénonciations de corruptions et des suspicions au sein des Forces Sociales de Guinée ; ce qui justifierait les nouvelles mesures.
S’exprimant sur la crise au sein de la Cour Constitutionnelle, Abdourahamane Sano, estime que des gens de ce niveau de responsabilité ne se soucient pas d’être à la hauteur de l’image de cette institution. « C’est une farce dangereuse parce qu’on ne peut pas déstabiliser une institution aussi fondamentale qu’est la Cour Constitutionnelle. « Nous condamnons cette attitude irresponsable et apportons notre soutien au président Kéléfa. Il n’a qu’à garder son calme et rester droit dans ses bottes dans sa lutte pour un Etat de droit en Guinée. Ceux qui jouent à cette comédie ne réalisent pas les conséquences des actes qu’ils sont en train de poser », dénonce le président de la PECUD.
A la question de savoir si cette crisen’ annonce-t-elle pas l’éventualité d’un troisième mandat pour Alpha Condé, Sano dit que c’est une crise bizarre. « Lorsqu’on l’analyse, on voit derrière la crise des manœuvres politiques. On peut tenter de paralyser la Cour Constitutionnelle, puisqu’elle va siéger quand il sera question de modifier la Constitution. Mais nous ne laisserons pas passer les tentatives de modification de la Constitution à l’effet de maintenir quelqu’un indéfiniment au pouvoir. Ceux qui jouent ce jeu risquent de mener notre pays dans l’aventure……La Cour Constitutionnelle garantit la stabilité dans le pays. Cette institution doit être préservée de ce genre de réalités afin qu’elle fasse normalement son travail. On ne peut pas, pour des raisons inavouées, mettre cette institution en danger et mettre tout le pays dans une mauvaise situation », a conclu Abrourahamane Sano.