Aboubacar Sylla, ministre des Transports et Porte-Parole du Gouvernement guinéen a démenti ce jeudi l’information selon laquelle le Port Autonome de Conakry aurait été vendue à la société turque Alybarak. Selon lui, il s’agit d’une concession de réhabilitation et d’extension qui a simplement signée. Il promet également qu’il n’y aura pas de licenciements comme redouté par le syndicat des travailleurs du PAC.
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« Ce n’est pas une vente du PAC. Le PAC n’a fait l’objet d’aucune cession. Il s’agit tout simplement d’une mise en cession pour une période de 25 ans, autrement dit d’une délégation de services publics qui est faite par l’Etat en faveur d’un opérateur privé. Il ne s’agit pas d’une cession définitive du PAC. C’est le Port Conventionnel qui existe depuis les années 80 dont les installations sont vieillissantes qui est concerné. Ces installations sont aujourd’hui saturées et leur extension et modernisation nécessite des montants considérables dont ne dispose pas notre pays n’a pas. Pour des raisons qui nécessitent que notre Port soit compétitif, nous avons décidé de cette mise en concession…. », a déclaré le ministre des Transports.
Pour Aboubacar Sylla, il n’est nulle part question de réduire les effectifs des dockers ou des travailleurs du PAC. Au contraire, selon lui, l’augmentation des activités va créer de nouveaux emplois, de recrutement nouveau et l’amélioration des traitements compte tenu de l’amélioration de la situation financière du PAC.
Pour le porte-parole du gouvernement, toutes ces rumeur sont été colportées parce qu’on ne veut pas que le PAC s’ouvre à la modernité et permette l’amélioration du bonheur général. Ceux qui ont colporté cette information préfèrent leur bonheur individuel.
Depuis l’annonce de cette concession, des acteurs politiques et de la société civile ont dénoncé le flou qui a entouré la signature de cette convention.