La pression sociale contre la hausse du prix du litre à la pompe ne faiblie pas. Malgré l’interdiction de la marche verte projetée ce mardi par l’inter centrale CNTG-USTG, et la forte présence des agents des forces de maintien d’ordre, les syndicalistes ont tenu leur assemblée générale à la Bourse du Travail. Ils décident de déclencher une grève générale et illimitée sur toute l’étendue du territoire guinéen à compter du lundi, 23 juillet 2018.
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Le gouvernement guinéen est dos au mur. Depuis la décision unilatérale d’augmenter le prix du litre à la pompe de 8000 à 10000 GNF, les guinéens manifestent. Les Forces Sociales de Guinée qui regroupent l’ensemble des plates-formes de la société civile ont été les premières à protester. Suivront les syndicalistes à travers l’organisation de grève perlée de trois jours dans la semaine. Maintenant que le gouvernement d’Ibrahima Kassory Fofana fait la sourde oreille face aux revendications syndicales, le mouvement se durcit.
L’inter centrale CNTG-USTG (qui était à l’origine des évènements de janvier-février 2007) annoncent une grève générale et illimitée dans tout le pays. « Nous avons demandé à nos représentants dans les différents départements ministériels et dans les différentes sociétés de venir pour que nous puissions mettre une stratégie en place afin dedéclencher une grève illimitée sur toute l’étendue du territoire. Ils ont adhéré à cette proposition. Eux-mêmes, ils vont prendre des dispositions pour durcir la grève à partir du lundi 23 juillet », a déclaré Aboubacar Camara, Secrétaire Général Adjoint de l’USTG. Pour lui, tant que le gouvernement ne reviendra pas sur le prix à 8000 GNF, les syndicalistes n’iront pas autour de la table de négociation.