La Confédération Nationale des Travailleurs de Guinée (CNTG) a tenu une assemblée générale extraordinaire ce lundi à la Bourse du Travail. Un seul point relatif à la hausse du prix du litre à la pompe de 8000 à 10 000 GNF a été débattu. Les affiliés à la CNTG et à l’USTG ont donné 72h au gouvernement guinéen pour ramener le prix du litre à 8000 GNF. Passé ce délai, ils se disent prêts à organiser une grève générale et illimitée sur toute l’étendue du territoire.
Pour l’inter centrale CNTG-USTG, en prenant unilatéralement cette décision, le gouvernement a violé l’accord tripartie du 16 février 2016. Dans ce document, selon Amadou Diallo, Secrétaire Général de la CNTG, il était stipulé qu’en cas d’augmentation du prix du baril au niveau international, le gouvernement allait se retrouver avec les syndicalistes et le Patronat pour ensemble prendre une décision. Pour Amadou Diallo, cette augmentation faite nuitamment sans se référer aux partenaires est tout simplement innaceptable.
La première mesure prise par le gouvernement d’Ibrahima Kassory Fofana est très impopulaire. Malgré le fait d’avoir fait fuité via les renseignements généraux les rumeurs d’une éventuelle augmentation du prix du litre à la pompe, le gouvernement guinéen se retrouve au pied du mur.
En balançant en catimini, la nuit du samedi au dimanche l’information d’une hausse du prix du litre à la pompe de 8 mille à 10 mille GNF, Ibrahima Kassory Fofana s’est attiré les foudres de toute la population. Selon de sources concordantes, Alpha Condé en personne serait contre cette mesure.
