Plus de 150 membres du Programme concerté des Organisations de la Société Civsile et de la Jeunesse Guinéenne (Projeg) ont démarré ce vendredi 27 avril la dixième et dernière assemblée générale du programme. La rencontre se tiendra jusqu’au 28 avril et vise à renforcer la mise en œuvre des orientations et la cohésion de l’ensemble des membres.
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Les actions phares qui seront examinées au cours de cette assemblée générale sont axées sur l’accompagnement des collectifs qui s’investissent dans le cadre de l’utilisation transparente des ressources publiques,la protection et la promotion des droits de l’homme, l’appui à l’autonomie des collèges régionaux pour garantir leur fonctionnement après le Projeg, la problématique de l’orpaillage à Kankan et la présentation de l’étude d’impact et prospective du Projeg. Une étude qui vise à identifier, valoriser et communiquer sur l’apport du Projeg à la société civile guinéenne.
Dans son discours introductif, Moctar Diallo, Coordinateur National du Projeg a remercié l’ensemble des participants et délégués des Programmes Concertés Pluri-acteurs qui prennent part à cette activité. Suivra l’intervention de Nadia Mohamed, Représentante de l’Agence Française de Développement(AFD) qui finance le Projeg. Elle a réitéré l’intérêt de son institution à accompagner la société civile guinéenne à travers des projets de développement. Elle estime que l’initiative du Projeg est très intéressante dans ce domaine.
Charles Emmanuel Balanger, Directeur d’Aide et Action France et chef de fil du Projeg, s’est félicité des liens, des partages et des échanges qui font la richesse des PCPA. Il a salué les excellentes relations entre les acteurs de la société civile et les pouvoirs publics dans le cadre du Projeg. Il a rappelé que l’AFD a financé à hauteur de plus de 100 milliards de GNF les activités du Projeg. Pour lui, les dynamiques et actions mises en œuvre dans le domaine des mines, de la jeunesse, des droits de l’homme, ont permis à la société civile guinéenne d’avancer. Si cette AG est la dixième et la dernière dans le cadre du financement français du Projeg souligne-t-il, mais elle ne marque pas la fin du programme. Il reviendra, ajoute M.Balanger, aux organisations de la société civile de créer les conditions de la pérennisation du programme.
Dans son discours, le Directeur de Cabinet du Gouvernorat de Conakry, Doman Traoré, a précisé que cette AG se tient dans un contexte où la Guinée vient de connaitre des élections locales qui, estime-til, vont rassembler les élus et les collectivités. Il est revenu sur le rôle joué par le Projeg à travers le PACV qui contribue à la promotion de la participation des élus dans la gestion des biens pubics. En dix ans d’accompagnement, souligne M.Doman, le Projeg a su bien appliquer son slogan se concerter pour ensemble relever les défis de la Guinée. Il s’est dit persuadé que l’AG permettra aux membres de rendre compte de l’ensemble des activités à travers la redevabilité et la transparence.
Enfin, Michel Tarran, du Ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères Français, délégués aux organisations de la société civile, a annoncé avoir compris que le PROJEG mérite d’être soutenu. Il a réaffirmé leur volonté de soutenir la société civile guinéenne et toutes ses initiatives. Pour lui, la société a un rôle essentiel à jouer dans les pays démocratiques et l’existence de cette société civile est un des éléments essentiel de la démocratisation d’un Etat. Il a noté que le président Emmanuel Macron s’est engagé à ce que l’aide publique au développement de la France soit augmentée. Elle pourrait passer à 0,7% du PIB de la France. Les fonds alloués aux OSC représenteront plus d’un milliard d’euros en 2022. « La structuration de la société civile est importante parce que nous constatons qu’elle a des moyens de mobilisation complémentaires aux pouvoirs publics. Nous encourageons les ONG françaises à travailler dans les pays en développement comme la Guinée », a conclu Michel Taran.