Suspension de la grève du SLECG:Que du gâchis de la part d’Alpha !

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«Il n’est jamais trop tard pour bien faire », dit un dicton. Mais un autre proverbe dit : « gouverner, c’est prévoir ». Le gouvernement guinéen a fini par accepter les conditions posées par les syndicalistes du SLECG version Aboubacar Soumah, tard dans la nuit du mardi 13 au mercredi 14 mars 2018. Les élèves qui ont perdu deux mois de cours (novembre 2017 et février 2018) vont reprendre le chemin de l’école ces jours-ci.

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On peut enfin pousser un ouf de soulagement en ce qui concerne la crise syndicale. Dans l’épreuve de force qui a opposé le pouvoir et les syndicalistes, ceux-ci ont réussi à gagner une première victoire. Voici le contenu de l’accord signé : « suite au dépôt de la plateforme revendicative, du Bureau Exécutif du Syndicat Libre des Enseignants Chercheurs de Guinée (SLECG) dirigé par Aboubacar Soumah. A la suite des grèves déclenchées des 13 novembre 2017 et 12 février 2018, par le BE (bureau exécutif) du SLECG et de multiples négociations menées par les religieux, le gouvernement, le Médiateur de la République et les facilitateurs, les parties ont convenu de ce qui suit :

1.Levée de la suspension du salaire du Secrétaire Général du SLECG Aboubacar Soumah et le payement des arriérés ;

2.Le paiement des 40% dont 10% ont été déjà payés dès février 2018 de la valeur monétaire du point d’indice 1030 à compter du 1er janvier 2018 payable en fin mars 2018 pour les enseignants en activité et du 1er novembre au 31 décembre 2017 pour les enseignants ayant fait valoir leur droit à la retraite ;

3.La mise en place d’un comité paritaire syndicat-gouvernement en vue de l’ouverture d’un couloir de négociations à partir du 02 au 25 mai 2018 sur un salaire de base de 8 millions.

4.Tout enseignant muté ou demis de ses fonctions pour fait de grève, doit être rétabli immédiatement dans ses droits;

5.Les parties s’accordent que nul ne sera sanctionné ou poursuivi pour fait de grève ;

6.Les parties s’engagent pour le respect les closes du présent protocole d’accord » (…).

 

Maintenant reste à savoir si le gouvernent parviendra à respecter ses engagements.

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