Guinée : les violences post-électorales font plusieurs morts, des blessées et des interpellations !

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Les élections communales du 04 février 2018 se sont soldées par des violences à Conakry et à l’intérieur du pays. Le 07 février, deux jours après le vote, au moins cinq enfants ont péri dans un incendie volontaire suite aux bagarres qui ont opposé des partisans du parti au pouvoir à ceux de l’opposition dans le village de Kalinko, préfecture de Dinguiraye. A Conakry un jeune du nom de Mamadou Diakouane Diallo blessé par balles a fini par succomber à l’hôpital.

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Les éléments des forces de maintien de l’ordre ont procédé à de nombreuses arrestations suite aux manifestations organisées par l’opposition pour contester les résultats des communales. En plus du jeune Mamadou Diakouane qui a été tué,  la famille de M.Sow Oumar, membre actif du parti Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) a été ciblée par des agents des forces de maintien de l’ordre. Lui et son épouse Mme Sow Fatoumata Binta Barry ont été interpellés et violentés avant d’être conduits à la Maison centrale de Coronthie, dans la commune du Kaloum.  Accusés par les autorités d’avoir participé à une manifestation interdite et d’incitation à la haine,  Mme Sow Fatoumata Binta Barry et son mari Oumar Sow ont subi en prison des traitements inhumains et dégradants.

Dans la ville de Kindia, située à une centaine de Km de Conakry, des heurts ont également opposé des militants de l’opposition aux policiers. On a enregistré un mort lors de cette intervention des hommes en tenue qui dispersaient des jeunes mobilisés autour du centre de centralisation des résultats du scrutin du 04 février.

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