Depuis que Donald Trump a été élu président des Etats-Unis d’Amérique, les relations entre son pays et la Guinée semblent très au froid. Le département de la Sécurité Intérieure du pays de l’Oncle Sam vient d’annoncer, le 23 août, « avoir demandé au Département d’Etat de prendre des mesures contre les pays qu’il considère être « récalcitrants ».
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L’administration Trump envisage de rapatrier tous les immigrés en conflit avec les lois américaines. Tout pays qui n’accepterait pas de coopérer est menacé de sanctions, notamment la suspension de l’octroi des visas.
Le but visé par les Etats-Unis dans cette démarche est « d’amener les pays à accepter le retour de leurs ressortissants », a soutenu Dave Lapan, le porte-parole du Département de Sécurité intérieure des Etats-Unis. C’est un secret de polichinelle de dire que la Guinée ferait partie de des récalcitrants.
Plusieurs guinéens en conflit avec la loi américaine n’auraient toujours pas eu les « dossiers nécessaires » pour être rapatriés. Un laisser-passer pourtant nécessaire pour leur sortie du territoire américain. Entre Washington et Conakry, le courant ne semble pas du tout passer, même si certains estiment que la Guinée a fait de son mieux. « Nous ne pouvons quand même pas jeter en pâture nos ressortissants », clame un guinéen.
Cette situation risque toute de même de créer des problèmes à tous les guinéens qui souhaitent se rendre au pays de Barak Obama. Quand ce dernier était Président des Etats-Unis, certains se souviennent que le courant passait bien entre Washington et Conakry. L’ambassadeur Alexander Laskaris en poste à Conakry était très fréquent au Palais Sékoutoureyah et se prononçait sur la situation sociale et politique du pays. Mais désormais, fini les temps où le diplomate américain peut aller dîner avec Alpha Condé. Surtout que le Président guinéen louvoie sur l’éventualité de briguer un troisième mandat. Donald Trump, lui, ne blague pas !