Immigration clandestine : Ces jeunes guinéens en transit au Royaume Chérifien !

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La méditerranée continue d’avaler nombre de candidats à l’immigration clandestine. Mais cela ne décourage guère les jeunes en quête d’un avenir meilleur. Les ressortissants guinéens sont parmi les plus grands partants pour cette aventure. Aujourd’hui, ils sont nombreux « en transit » dans certaines villes marocaines comme Casablanca, Marrakech et d’autres. Nous en avons rencontré certains au grand marché de la M’dina de Casa.

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M.C, la vingtaine, est arrivée à Casablanca il y a un mois. Il s’est reconverti en vendeur ambulant au marché de la M’dina. « Je suis originaire de la préfecture de Boké. Je suis en transit pour l’Espagne. Nous sommes nombreux ici à chercher à rejoindre ce pays », témoigne M.C. Son ami, un autre jeune guinéen originaire de Lélouma, vend des petits gadgets sur la place du marché.

A côté, d’autres candidats d’origine sénégalaise, camerounaise,tchadienne, se débrouillent à trouver leur pitance quotidienne. L’existence d’un marché « sénégalais » facilite l’intégration de la plupart des originaires de l’Afrique de l’Ouest. On peut y manger du riz au gras, du riz avec feuille de manioc ou feuille de patate.

Des jeunes filles, pour la plupart sénégalaises, coiffent des clients à ciel ouvert dans un brouhaha indescriptible. La solidarité est perceptible. Certaines de ces filles seraient des candidates pour la traverser, nous a confié notre guide de circonstance M.B. « Nous, au moins, nous cherchons à passer par la route. Nous n’allons pas en Libye pour prendre des bateaux de fortune », se réjoui M.B. Il fait allusion  à Ceuta et Millia, deux enclaves espagnoles rares frontières terrestres entre l’Afrique et l’Europe. Il y en a tout de même certains qui tentent la traversée dans des embarcations via le détroit de Gibraltar.  

Malgré tout, d’autres jeunes, notamment des enfants, moins chanceux, se sont transformés en mendiants. Ils déambulent entre les rues de Casablanca, tendant la main aux passagers et conducteurs, sous un soleil de plomb. De temps en temps, à la vue des fourgonnettes où est mentionnée « sûreté nationale », ils prennent leurs jambes au cou. Ce qui démontre la complexité du problème et surtout les difficultés pour les services de sécurité à contrôler le flux des migrants.

Azoca Bah, de retour de Casablanca….

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