Au lieu de chercher à conquérir le pouvoir, l’UFDG (Union des Forces Démocratiques de Guinée) se trompe de cible en se concentrant sur NFD (Nouvelles Forces Démocratiques). Récemment un proche de Monsieur Cellou Dalein Diallo, président de l’UFDG, a publié dans les médias, que ce dernier a tout fait pour Mamadou Mouctar Diallo, président de NFD.
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Quelques responsables de l’UFDG qualifient le président Mouctar d’ingrat et mènent activement une campagne d’intoxication en distillant toute sorte de rumeurs et de diffamations contre lui. En plus, quelques journalistes sont payés pour publier des articles diffamatoires contre lui et NFD. Il est constant de constater que ces diffamations ne courent que lorsque les relations entre NFD et UFDG sont difficiles et si tout se passe bien entre ces deux partis, elles disparaissent automatiquement. Pour NFD, l’heure est à l’union des forces pour apporter de vraies solutions aux graves problèmes de gouvernance auxquels les guinéens sont confrontés et qui ont pour noms : problèmes de santé publique, d’éducation, environnementaux, violation des droits humains, violation de la loi, précarité, chômage endémique, insécurité, insalubrité, déficit d’électricité et d’eau potable…
Des « amis » politiques qui, hier attribuaient les meilleurs qualificatifs au président Mouctar Diallo et au NFD parce que nous étions à leur service, aujourd’hui nous traitent de diables à cause d’une compétition électorale annoncée entre nos partis, notamment dans la Commune de Ratoma, que M. Cellou Dalein a provoquée car c’est lui qui a dit que l’UFDG ne fera pas d’alliance au premier tour des prochaines élections communales. Cette décision, que NFD respecte, a été réitérée par l’un de ses vice-présidents au cours de leur Assemblée Générale en disant : « aux prochaines élections nous ne remorquerons aucun parti, c’est chacun pour soi et Dieu pour tous ». Jusque-là, il n’y avait pas de problème. Tout le problème est arrivé suite à leur constat de l’engouement des populations de Ratoma autour de l’annonce de la candidature de NFD. C’est quand ils ont réalisé le risque de perdre cette commune de Ratoma qu’ils considèrent être leur bastion qu’ils ont déclenché leur machine de rumeur, d’intoxication, de diffamation et de violence contre NFD. Notre parti veut avoir des débats sur des sujets d’intérêt national et scientifique et non des débats de caniveaux sur des personnes et des attaques et contre-attaques qui n’ont aucun impact sur l’amélioration des conditions de vie des Guinéens.
Vu les communications persistantes de quelques responsables de l’UFDG falsifiant la réalité en vue de tromper l’opinion, je prends l’initiative personnelle en tant que vice-président de NFD, sans vouloir polémiquer, d’apporter une fois pour toute, la vraie version des faits. Cela est aussi un devoir intellectuel car nous ne devons pas déformer l’histoire et nous avons l’obligation de vérité aux Guinéens.
Sans avoir l’intention de faire des révélations sur M. Cellou Dalein au risque que beaucoup de guinéens soient surpris et déçus de lui, je vais décrire de façon simple et brève quelques faits révélateurs (I) et des services « mutuellement » rendus entre NFD et l’UFDG (II) pour aider l’opinion objective à comprendre la réalité et à savoir qui doit à l’autre entre nous.
I – QUELQUES FAITS REVELATEURS
Il faut rappeler le parcours remarquable du président Mouctar avant sa première rencontre avec M. Cellou Dalein (A) et le problème de loyauté et de respect des engagements durant leur collaboration (B).
A- 20 ANS DE PARCOURS DE MOUCTAR AVANT SA RENCONTRE AVEC CELLOU
Avant sa première rencontre avec M. Cellou Dalein, le président Mouctar avait déjà 20 ans de militantisme social et politique pour la République, la démocratie, la justice et le progrès. C’est depuis 1989, au moment où il avait à peine 15 ans, qu’il avait commencé à participer aux manifestations des étudiants et élèves qui, en plus des revendications catégorielles, exigeaient l’ouverture démocratique à un puissant régime militaire (le leader du Mouvement Etudiant de l’époque et actuellement leader du parti UDPG M. Papa Atigou Bah peut en témoigner).
Il avait coordonné au niveau de la société civile les manifestations de rue de janvier et février 2007 à Conakry pour exiger le changement du régime qui avait mis la Guinée à terre.
A l’occasion du coup d’Etat militaire de Décembre 2008, il fut le seul leader politique à avoir dénoncé le même jour dans les médias guinéens et internationaux le putsch en exigeant le retour immédiat à l’ordre constitutionnel. Après lui, c’est Feu Bâ Mamadou, à l’époque président d’honneur de l’UFDG qui avait exprimé cette même position. Cette prise de position exceptionnellement audacieuse et suicidaire qui exprimait une forte conviction républicaine et démocratique face à un régime militaire incontrôlé et hargneux lui avait valu une énorme popularité aux niveaux national et international.
Durant ce parcours de combat pour la Guinée, il a fait 2 fois la prison. Il a fait plusieurs fois la clandestinité pour sauver sa vie. Durant tout ce parcours, il ne se connaissait pas avec M. Cellou Dalein.
Ce bref rappel pour dire que ce n’est pas M. Cellou Dalein qui a « fabriqué » le président Mouctar, ils se sont connus en tant que leaders politiques et collègues. Ses « promotionnaires » dans le combat pour la Guinée sont entre autres Bâ Mamadou, Siradiou Diallo, Jean Marie Doré, Ben Sékou Sylla, Dr Ibrahima Fofana (paix à leurs âmes), Alpha Condé… Il fait partie de l’équipe sénior pas des cadets et il a arraché ses galons sur les champs de bataille face aux balles folles et non pas à travers des micros, des claviers, des médias et des réseaux sociaux au moment où il n y a plus de risque. Il a bravé des régimes forts à des moments très difficiles pendant que très peu de personnes parlaient. Actuellement c’est facile de parler, de dénoncer et de critiquer parce qu’il n y a plus de danger, tout le monde parle maintenant. Ses moyens de combat ne sont pas des ressources obtenues dans un gouvernement mais sa forte conviction, son patriotisme et sa vision pour la Guinée.
J’ai envie de dire à ceux qui s’agitent aujourd’hui que le président Mouctar n’a pas de leçon de patriotisme, d’engagement, de morale, de valeurs et de constance à recevoir de qui que ce soit surtout de certaines personnes au passé sombre qui veulent se transformer aujourd’hui en saint. Il est un acteur majeur de la vie nationale depuis les années 80.
Quand les détracteurs politiques du président Mouctar le traitent d’opportuniste cela dénote deux choses : soit ils ne le connaissent pas ou ils sont d’une mauvaise foi indescriptible. Il n’a jamais emprunté de raccourcis et le chemin de la facilité. Il a refusé plusieurs propositions « alléchantes » des autorités de ce pays depuis 2007 y compris pour être membre du gouvernement, qu’il n’a pas acceptées pour des raisons de valeurs et de principes. Il a décliné une proposition de carrière internationale qui lui a été faite après les douloureux évènements du 28 Septembre 2009 préférant rester en Guinée et continuer son combat pour le peuple. En 2007, quand Madame Elizabeth Côté, Représentante Résidente de IFES (ONG internationale américaine) lui avait signifié l’incompatibilité de travailler à IFES (soumis au devoir de réserve) et son activisme pour le changement de régime, le lendemain, il lui a déposé sa lettre de démission pour aller conduire les manifestations de rue réclamant le départ de Conté. Volontairement, il est sorti du bureau, du confort, de la sécurité pour aller dans la rue, dans la précarité et au risque de sa vie se sacrifier pour le changement dans l’intérêt de tous les guinéens. Qui peut faire mieux ?
B- LE PROBLEME DE LOYAUTE ET DE RESPECT DES ENGAGEMENTS DURANT LEUR COLLABORATION
Le président Mouctar a toujours eu le réflexe de protection à l’endroit de M. Cellou Dalein, notamment au cours des manifestations et quelques fois en prenant même des coups à sa place. Malheureusement cette loyauté n’a jamais été réciproque. Un exemple : lors d’une marche de l’opposition contre le régime d’Alpha Condé, le président Mouctar marchait à pied (comme d’habitude) avec les autres manifestants et les autres leaders étaient dans les véhicules. Quand les loubards du RPG et des agents des forces de l’ordre les ont attaqués au niveau de leur siège à Hamdallaye, dans la situation de « sauve qui peut », les gardes du corps de M. Cellou, inquiets pour le président Mouctar, ont ouvert la portière de son véhicule pour qu’il y entre. M. Cellou ne lui a pas fait de la place et son chauffeur a accéléré. Il s’est sauvé et a laissé le président Mouctar dans cette dangereuse situation où tout pouvait lui arriver d’autant que cette manifestation avait enregistré des morts. Quand les responsables de NFD ont voulu réagir à cette attitude déloyale de M. Cellou Dalein, le président Mouctar les a calmés.
En 2013 au Stade de Labé, lors de la campagne des législatives, à la demande de M. Cellou, le président Mouctar avait déclaré qu’il ne sera pas candidat à l’élection présidentielle de 2015 pour le soutenir. Cette déclaration avait créé des remous et des défections au sein de NFD tant en Guinée qu’à l’étranger. A la grande surprise, au lieu de l’aider à gérer le problème, M. Cellou avait soutenu certains frondeurs et les avait encouragés à créer leurs propres partis qu’il va soutenir financièrement. L’objectif étant de les utiliser contre NFD. Pendant que le président Mouctar interrompait ses relations avec ses amis et responsables de NFD qui critiquaient M. Cellou, lui, recrutait au sein de NFD, comme ceux qu’il avait reçus avec tous les honneurs aux Etats – Unis leur demandant d’adhérer à l’UFDG… au moment où nous étions ensemble. Quel « Dianfa » (trahison) !
Pendant que M. Cellou combattait en sourdine le président Mouctar, ce dernier le défendait. C’est le cas de ce leader qui lui avait dit un jour : « presque tout le monde a quitté Cellou sauf toi. Tu seras déçu de lui car pendant que tu travailles avec lui, il cherche à te déstabiliser. Il n’œuvre que pour son intérêt personnel et il est plus concentré à empêcher l’émergence d’autres leaders notamment originaires du Foutah, que d’arriver au pouvoir. Cellou n’aime ni le Foutah ni la Guinée. Même s’il se considère aujourd’hui comme le seul leader capable de représenter le Foutah alors que depuis qu’il a commencé sa vie active, il ne s’est jamais associé à la réalisation d’une œuvre d’utilité publique comme Centre de santé, mosquée, école, cimetière… ni au Foutah ni ailleurs et il n’a jamais aidé quelqu’un à réussir. Quand il était au gouvernement et au PUP, il avait contribué à mettre ce pays en retard et avait empêché les peulhs comme Bâ Mamadou et Siradiou Diallo d’arriver au pouvoir en parrainant la fraude électorale et en encourageant la répression au Foutah. Depuis toujours, il ne cherche que l’argent et les honneurs pour lui et il n’a fait que détruire les peulhs comme le cas de Kaporo Rails. C’est parce qu’il a été limogé du gouvernement qu’il s’est retrouvé dans l’opposition par accident. C’est par la manipulation, par l’ethno stratégie qu’il mobilise et non par mérite ni intellectuel ni moral. Même son ascension administrative dans les régimes de Sékou Touré et de Lansana Conté était due à sa grande capacité « mbatoulatique » (soumission excessive et déshonorante) … ». La réponse du président Mouctar à ce dernier : « je ne parle pas d’ethnie, c’est la Guinée qui m’intéresse et pour le moment je soutiens M. Cellou ».
C’est inutile de rappeler que le rapprochement du président Mouctar à M. Cellou Dalein a interrompu son élan de 2007, lui a fait perdre en popularité, en visibilité, en notoriété, en opportunité et a fait perdre au NFD beaucoup de militants et responsables tant en Guinée qu’à l’étranger.
Quand j’entends les gens de mauvaise foi dire que c’est grâce à M. Cellou que le président Mouctar est devenu Ministre, ça fait rire. A l’époque, il n’y avait même pas de relations poussées entre eux. Même les fous ne pouvaient pas imaginer la mise en place d’un gouvernement de transition en 2010 sans NFD car notre parti était le fer de lance de la contestation contre la junte militaire au pouvoir. (C’est d’ailleurs la détermination du président Mouctar qui avait amené les leaders au Stade du 28 Septembre, sinon ils se seraient retournés au domicile de Jean Marie Doré, suite au mûr dressé devant eux par les gendarmes et policiers). NFD avait participé à toutes les négociations de Abuja 1 à Ouaga 2 malgré la mobilisation de certains aînés contre la participation du président Mouctar aux négociations de Ouaga 2 soupçonnant le président Blaise Compaoré de vouloir le positionner comme Premier Ministre du futur gouvernement de transition.
Nos adversaires politiques, dans le but de ternir l’image du président Mouctar répandent qu’il ne pense qu’à lui, ce qui est une contre vérité et contraire à sa nature. Il n’a jamais demandé de poste ou de positionnement et quelque fois, il se voit obligé d’en assumer parce qu’il est un homme de mission surtout celles qui sont difficiles comme être candidat à la Mairie de Ratoma. Il n’a jamais réclamé un avantage personnel pour lui et partage tout ce qu’il gagne. Le matériel n’a jamais été son souci, ses proches le savent.
Malgré tous les coups visibles et non visibles de M. Cellou contre le président Mouctar, il l’a toujours soutenu, quelques fois contre la volonté des membres de NFD. Pendant qu’il riait avec lui, il le poignardait au dos. C’est ça aussi M. Cellou, il a une grande capacité de dissimuler ce qu’il pense et ce qu’il fait.
Cellou Dalein ne respecte pas ses engagements. Un exemple : selon la convention, c’est le président Mouctar qui devait représenter le groupe parlementaire « Libéral Démocrate » au Parlement Africain, mais M. Cellou n’a pas respecté cette obligation, c’est un autre Député qu’il y a envoyé. Et il ne lui a attribué aucun poste ni au Bureau de l’Assemblée Nationale, ni dans les 12 Bureaux des 12 Commissions parlementaires, ni au groupe parlementaire, ni à l’international, contrairement aux autres Députés de l’UFDG. Il le marginalise à l’Assemblée Nationale pour chercher à l’affaiblir. Je peux donner plusieurs preuves dans plusieurs domaines, en cas de besoin. Malgré tout cela, le président Mouctar n’a jamais réagi parce qu’il ne se bat pas pour des postes. Il est préoccupé à son travail parlementaire comme le prouvent ses pertinentes propositions de loi dans l’intérêt des guinéens notamment ceux vivant à l’étranger.
II- LES SERVICES « MUTUELLEMENT » RENDUS DURANT NOTRE COLLABORATION
Pour mieux percevoir ces services, voyons celui prétendument rendu par l’UFDG (A) et ceux réellement rendus par NFD (B).
A- LE PRETENDU SERVICE RENDU PAR UFDG AU NFD
C’est M. Cellou Dalein qui a tendu la main aux partis de l’opposition pour une alliance (posez lui la question). Et NFD a répondu favorablement après concertation au sein du parti en lui demandant 4 places éligibles sur la liste nationale. Finalement NFD n’a eu que 2 places dont une éligible.
Je précise que NFD a accepté la demande d’alliance faite par l’UFDG pour maximiser les chances de l’opposition de remporter la victoire face au pouvoir. NFD avait contribué significativement à donner 37 Députés à la liste d’alliance UFDG car nous nous sommes investis activement et dans tous les domaines pour mobiliser le maximum d’électeurs pour la liste. Nos nombreux militants et sympathisants de Conakry, de l’intérieur du pays et de l’extérieur se sont mobilisés, ont voté et ont fait voter pour la liste d’alliance UFDG ; Nous avons donné un montant au trésorier de l’UFDG pour contribuer au budget de campagne de la liste (le trésorier d’alors peut révéler le montant) ; Nous avons confectionné des gadgets pour la campagne (tee – shirts, casquettes, dépliants, affiches, bâches…) qui ont un grand coût ; Nous avons envoyé de l’argent à nos démembrements de Conakry et de l’intérieur pour mener des activités liées à la campagne ; Nous avons financé des activités à Conakry et à l’intérieur directement et indirectement ; Nous avons financé des groupes de jeunes et de femmes de l’UFDG pour des activités sportives et culturelles ; Nous avons pris entièrement en charge les frais de notre participation à la tournée avec le président de l’UFDG à l’intérieur du pays ; Nous étions activement présents dans toutes les commissions de travail, de réflexions et d’actions de l’Alliance ; Nous avons participé à toutes les étapes du processus électoral ; Nous avons participé au premier rang aux différentes manifestations de rue pour exiger la bonne tenue de ces élections législatives, malheureusement en enregistrant des victimes. Tout cela pour un seul Député (sans poste) !
En plus, là où des partis de moindre envergure que NFD ont pu avoir des députés sous leurs propres bannières ce n’est pas NFD avec tout ce qu’il compte de militants et de sympathisants qui serait incapable d’en avoir. Mais notre bonne foi est utilisée contre nous aujourd’hui pour chanter sous tous les toits depuis 2014 que c’est grâce à l’UFDG que le président Mouctar est Député. Toute la mobilisation et tous les efforts consentis par NFD lui auraient donné plus d’un Député s’il s’était présenté sous ses propres couleurs.
B- LES REELS SERVICES RENDUS PAR NFD A l’UFDG
En 2010, le président Mouctar était membre du gouvernement, bien entendu au compte de NFD. D’ailleurs, chaque grand parti y avait un représentant et celui de l’UFDG était Dr Saliou Bella Diallo (du parti Hafia actuellement). Pourtant le président Mouctar avait soutenu de façon ouverte, affichée et assumée et à ses risques et périls M. Cellou Dalein au point d’avoir des problèmes avec le Premier Ministre et le Général Sékouba Konaté. Donc c’est NFD qui avait aidé l’UFDG.
Presque tout ce que le président Mouctar avait gagné au gouvernement de transition (où il représentait NFD) y compris les 500 millions de prime ministérielle il l’avait dépensé dans la campagne présidentielle de 2010 pour que M. Cellou Dalein soit président. Plusieurs fois, il a dépensé son argent et celui de NFD dans des missions et activités dans l’intérêt exclusif de M. Cellou Dalein et de l’UFDG (des preuves sont disponibles).
A l’élection présidentielle de 2015, pour sa mission de campagne en faveur du candidat Cellou Dalein à l’intérieur du pays, ce dernier ne lui avait remis que 60 millions de francs guinéens (FG) , ce qui est nettement insuffisant pour une mission de cette nature. Le président Mouctar avait ajouté 45 millions FG pour faire cette mission de l’UFDG.
A cette élection présidentielle de 2015, le pouvoir avait fourni tous les efforts pour que NFD s’allie à lui en faisant toutes sortes de propositions car au delà de l’efficacité de notre parti (qui a été fortement démarché aussi par l’UFDG) notre alliance comportait un symbole. Malgré tout, nous sommes restés avec l’UFDG confirmant la déclaration du président Mouctar à Labé car il est un homme d’honneur qui tient ses engagements et qui respecte sa parole.
CONCLUSION
Nous ne regrettons pas d’avoir soutenu l’UFDG même si nous regrettons d’être victimes de l’acharnement et de diffamations de certains de ses membres qui expriment leur ingratitude en vers NFD. Je déplore qu’au lieu de nous considérer comme des adversaires politiques, nos amis d’hier nous considèrent comme des ennemis à abattre à cause d’intérêts politiques personnels et partisans oubliant tout le « bon passé » entre nous. Ce qui semble confirmer malheureusement la mauvaise thèse « qu’en politique, il n’y a pas d’ami, ni de morale, il n’y a que des intérêts et tous les moyens sont bons pour arriver à l’objectif ».
Je paraphrase un penseur en disant qu’on peut tromper une partie d’une communauté pour toujours mais pas toute la communauté pour toujours, car elle comprendra un jour qu’elle était victime d’une haute manipulation pour des intérêts personnels, mais malheureusement elle aura déjà perdu du temps et des opportunités.
Je me limite là pour le moment et à l’opinion éclairée de juger entre le président Mouctar et M. Cellou qui a aidé l’autre et entre NFD et UFDG qui doit à l’autre. Nous respectons M. Cellou Dalein en tant qu’aîné et nous réitérons nos considérations aux braves militants de l’UFDG qui, pour nous ne sont pas des adversaires mais des alliés dans le combat continu pour une Guinée unie, juste, démocratique et prospère. Notre seul adversaire c’est le système de M. Alpha Condé qui aggrave la pauvreté et contre lequel il faut se mobiliser pour une alternance démocratique et un vrai changement dans l’intérêt supérieur de tous les Guinéens.
Paris, le 31 Juillet 2017